Le procès des 7 supporters soupçonnés de violences lors de la rencontre Nice-Saint-Etienne a été reporté au 26 décembre. Deux supporters -un niçois et un stéphanois- ayant des antécédents judiciaires restent en détention provisoire, les 5 autres ont été laissés libres sous contrôle judiciaire.
Procès renvoyé au 26 décembre
Les avocats des six supporters stéphanois suspectés de violence avant le match Nice-Saint-Etienne ont demandé le renvoi du proçès qui devait commencer jeudi à Nice. Ils estiment qu'ils n'ont pas eu le temps de préparer leur défense. Les six supporters stéphanois, interpellés mercredi, étaient arrivés par avion spécial à Nice jeudi matin. Un important dispositif policier avait été déployé autour du tribunal, dans le vieux Nice.Le procureur de la République avait demandé le maintien en détention des supporters, en raison de la gravité des faits reprochés et des troubles possibles à l'ordre public. Deux supporters -un niçois et un stéphanois- ayant des antécédents judiciaires restent en détention provisoire, les 5 autres ont été laissés libres sous contrôle judiciaire.
Des ultras stéphanois
Les six hommes, âgés de 20 à 26 ans, considérés pour la plupart comme des supporteurs ultras appartenant à la mouvance de l'association Green Angels (officiellement dissoute depuis plusieurs mois) étaient en garde à vue depuis mercredi matin au commissariat central de Saint-Etienne. Ils avaient été transféré à Nice en avion spécialement affrété pour être jugés en comparution immédiate jeudi après-midi.Les quatre avocats stéphanois des mis en cause ont demandé un renvoi. Ils estiment ne pas avoir été en mesure de préparer la défense de leurs clients et assurer une plaidoirie au TGI de Nice à partir de 15h00.
Affréter un avion pour de tels faits alors que la justice n'a pas de moyens, c'est juste ridicule
a déclaré Me Laurent Vérilhac qui, avec ses trois confrères stéphanois, a décidé de ne pas se rendre en voiture à Nice dans le même laps de temps.
Concernant la comparution immédiate jeudi après-midi au TGI de Nice, l'avocat a évoqué
"une décision scandaleuse téléguidée par Paris (...) un procès de l'extrême pour faire un exemple qui pourrait aboutir à une incarcération de ces jeunes à 600 kilomètres de leur famille".
Deux autres supporters interpellés et placés en garde-à-vue mercredi ont depuis été mis hors de cause et remis en liberté, a précisé une source judiciaire.