Avec cette plainte déposée le 2 mars dernier, Sandra Bertin veut qu'un juge d'instruction enquête sur les pressions dont elle dit avoir été victime pendant l'établissement d'un rapport sur l'attentat du 14 juillet sur la promenade des Anglais à Nice.
Elle ne désarme pas. Sandra Bertin, policière municipale à Nice, responsable du centre de vidéoprotection, était en poste le soir du 14 juillet 2016, ce soir funeste de l'attentat terroriste qui, sur la promenade des anglais, a coûté la vie à 86 personnes, en faisant des centaines de victimes.
Très vite, elle dénonce des pressions subies par le cabinet du ministère de l'intérieur pour qu'elle établisse un rapport modifiable sur la chronologie de la soirée, mais le parquet classera l'affaire sans suite.
Sandra Bertin a décidé de passé à la vitesse supérieure. Cette fois, le 2 mars dernier, elle a porté plainte pour abus d'autorité, avec constitution de partie civile, ce qui suppose la désignation d'un juge d'instruction. Elle est défendue par maître Adrien Verrier.
14-Juillet: Ces dépositions qui évoquent la pression exercée par le ministère de l'Intérieur sur Sandra Bertin https://t.co/ztH349ruWT
— Adrien Verrier (@adrienverrier) 30 mars 2017
CONVOQUEE DEVANT LA JUSTICE EN JUIN
Sandra Bertin comparaîtra devant la justice pour accusations mensongères le 7 juin prochain. Bernard Cazeneuve a utilisé la voie de citation directe à son encontre.