Le procureur de Nice a indiqué que pour lui, les nouvelles analyses ADN demandées par la défense n'ont rien donné. L'avocat d'Omar Raddad a indiqué avoir déposé un recours auprès du procureur général d'Aix-en-Provence.
Le procureur de la république est on ne peut plus clair. Pour lui, les investigations concernant les recherches ADN effectuées sur la porte sur laquelle Ghislaine Marchal a écrit "Omar m'a tuer" sont terminées.
En 2014 suite à la réforme de la procédure de révision, Omar Raddad, a demandé des analyses génétiques sur les scellés. En 1994, le jardinier de la victime, tuée chez elle de plusieurs coups de couteau à Mougins, a été condamné par la cour d'assises à 18 ans de réclusion mais il a toujours clamé son innocence et il veut une révision de son procès. Mais pour cela, il faut des éléments nouveaux.
On est au bout du bout de ce qui peut avoir une pertinence pour une éventuelle requête ultérieure en révision dans ce dossier
a déclaré Jean-Michel Prêtre. Il n'est pas possible en l'état actuel de la technique de dater précisément ces traces ADN, ce qui pour lui, clôt le dossier.
Une position que conteste la défense
Avant même cette annonce officielle du procureur niçois, Sylvie Noachovitch, avocate d'Omar Raddad, a fait savoir qu'elle contestait cette position du parquet de Nice. Elle en appelle donc au procureur général près la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
L'avocate met en cause de précédentes analyses ADN, qui n'ont finalement rien donné, et conteste l’expertise effectuée. Elle demande une contre-expertise et la comparaison des ADN avec ceux de l’ensemble des personnes de l’entourage de Ghislaine Marchal.
Rappel de l'affaire
Omar Raddad avait été condamné à 18 ans de réclusion sans possibilité, à l'époque, de faire appel. Il avait bénéficié d'une libération conditionnelle en 1998 à la suite d'une grâce présidentielle partielle de Jacques Chirac.