L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) a annoncé jeudi sa décision de se retirer des contrôles prévus sur la course Paris-Nice, du 3 au 10 mars, en raison de son désaccord avec l'Union cycliste internationale (UCI).
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L'AFLD a expliqué "qu'il ne lui n'était pas possible, en l'état des discussions avec l'UCI, de prêter son concours à cette fédération internationale pour, dans l'immédiat, effectuer des contrôles relatifs à Paris-Nice".
L'AFLD a évoqué à propos de l'UCI les "graves errements qui ont été antérieurement relevés et sur lesquels toute la lumière n'a pas été faite à ce jour". Cette défiance de l'AFLD à l'égard de l'UCI s'ajoute au conflit ouvert entre l'instance internationale et l'Agence mondiale antidopage (AMA) autour du cas de Lance Armstrong, l'ex-septuple vainqueur du Tour de France (1999 à 2005)
Vives critiques
L'UCI est en butte aux vivres critiques de l'AMA et, plus encore, de l'agence antidopage américaine (Usada) qui a été à l'origine de la chute de l'ancien coureur américain. Dans un passé récent, l'AFLD a assuré à elle seule les contrôles sur les courses françaises, notamment Paris-Nice et le Tour de France durant la saison 2008, lorsque l'organisateur (ASO) était en guerre avec l'UCI à propos du ProTour, le
système d'élite fermé mis en place par la fédération internationale. Par la suite, les relations s'étaient apaisées pour l'essentiel entre l'AFLD et l'UCI, fin 2010, après l'arrivée à la présidence de l'agence française de Bruno Genevois, successeur de Pierre Bordry.