Un hommage et des revendications: plusieurs centaines de policiers se sont rassemblés en silence ce mardi devant les commissariats notamment à Nice, en solidarité avec leurs collègues attaqués samedi dans l'Essonne, mais ont aussi réclamé plus de moyens et davantage de fermeté.
Outre ces hommages à l'appel de syndicats de gardiens de la paix et d'officiers (SCSI, Alternative-Police, Unsa-Police, Unité SGP-Police FO), deux autres organisations (Alliance et Synergie) ont décrété une "grève du zèle" ou un "service minimum", consistant à ne traiter que les affaires urgentes.
Reportage à Nice sur le quotidien de deux policiers :
Un hommage et des revendications: plusieurs centaines de policiers se sont rassemblés en silence mardi devant les commissariats comme à Nice.
Selon une étude officielle publiée mardi, 12.388 policiers ont été blessés en 2015, soit une baisse de 0,6% par rapport à 2014, mais la tendance est en forte hausse sur les six premiers mois de 2016.
En réponse à ce mouvement de protestation, Manuel Valls a annoncé mardi que les voitures de police en zone sensible seraient équipées de dispositifs "anti-caillassage", "voire de blindages". Les tenues seront "intégralement ignifugées", a ajouté le Premier ministre, tandis que l'usage de caméras mobiles pour "visualiser à distance" une intervention "en temps réel" fera l'objet d'une "réflexion".
Partout les mêmes revendications
Celya Boumedien Secrétaire départementale SGP Police FO et Karine Jouglas Secrétaire départementale adjointe Alliance Police
Peines plus sévères face à l'"impunité" des agresseurs de policiers, plus d'effectifs et de moyens: les policiers ont communiqué les mêmes revendications à travers la France, même si les rassemblements se sont déroulés en silence, sans banderoles ni affichage syndical.
- Avec AFp-