TGV Marseille-Nice arrêté : Deux rappeurs mis en examen, un troisième témoin assisté

Deux rappeurs marseillais placés en garde à vue dans l'affaire du TGV immobilisé samedi ont été mis en examen et un troisième a été placé sous le statut de témoin assisté, hier à l'issue de leur présentation au magistrat instructeur.

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Les deux mis en examen sont des membres du groupe de rap "11.43". Ils ont été placés sous contrôle judiciaire, comme le troisième, le rappeur "MOH". Le parquet n'avait pas requis de mandat de dépôt.

L'information judiciaire ouverte par le parquet vise notamment des faits de vol en réunion, dégradation volontaire d'un bien d'utilité publique en réunion, entrave à la circulation ferroviaire et participation à un attroupement en vue de commettre une dégradation.

Huit personnes, dont quatre mineurs, avaient déjà été mises en examen lundi et placées sous contrôle judiciaire dans cette affaire.
Samedi, un TGV transportant environ 150 personnes avait été immobilisé à la sortie de Marseille, à l'aide de torches d'alerte de la SNCF, à la hauteur d'une cité sensible où desséquences d'un clip de rap devaient être tournées.
MOH et un membre du groupe 11.43 déféré hier, "Naps", chantent dans ce clip pour lequel des séquences avaient déjà été tournées dans d'autres cités de la ville.
Devant les policiers du groupe des violences urbaines de la Sûreté départementale, chargés de l'enquête, les rappeurs avaient expliqué avoir été dépassés par les événements et précisé que le TGV était déjà à l'arrêt quand ils ont tourné. Les jeunes mis en examen lundi affirment au contraire avoir immobilisé le train pour
les besoins du clip.
"Tout le débat est de savoir si le scénario était prévu d'avance ou s'il y a eu un débordement d'électrons libres", a déclaré Me Stephan Muller, avocat du rappeur "Kofs" de "11.43", à l'issue de sa présentation à la juge Patricia Krumennacker.
Pour lui, "cette question se pose d'autant plus que l'accès aux voies n'était pas sécurisé du tout".
Le groupe "11.43" est originaire de la cité Air Bel dans le 11ème arrondissement (est de la ville) devant laquelle le TGV a été bloqué, ce qui n'est pas le cas du rappeur "MOH", placé sous le statut de témoin assisté.
"On ne lui impute pas la responsabilité de l'arrêt du train, il est extérieur à tout ça", s'est félicité l'avocat de ce dernier, Me Pierre Ceccaldi.

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