La réforme des rythmes scolaires sera "assouplie", "après les concertations nécessaires avec les enseignants, les parents et les élus", a annoncé ce mardi le Premier ministre Manuel Valls lors de sa déclaration de politique générale. Christian Estrosi avait demandé à Valls de retirer cette réforme.
Le chef du gouvernement a estimé qu'il s'agissait d'une "bonne réforme", moins de cinq mois avant sa généralisation, mais a assuré avoir "entendu les remarques de bonne foi venant des élus".
Pour l'instant, seules 17% des communes sont passées à la semaine de quatre jours et demi dès la rentrée 2013. Parmi les communes restantes, 93% s'y sont déjà engagées pour la rentrée 2014, a rappelé le Premier ministre.
"Cependant, j'ai entendu les remarques de bonne foi venant des élus. Ainsi, le cadre réglementaire sera assoupli après les concertations nécessaires avec les enseignants, les parents et les élus", a-t-il annoncé, moins de cinq mois avant la généralisation de la réforme. Il n'en a pas dit davantage sur les assouplissements envisagés.
Sur les 121 communes ayant des écoles dans le département des Alpes-Maritimes, 80 seraient prêtes à appliquer la réforme. Les autres ont jusqu’au 15 avril pour rendre leur projet.
Estrosi avait demandé à Valls ce mardi matin de retirer en priorité la réforme des rythmes scolaires
Le député-maire UMP de Nice assure dans un communiqué : "La réforme des rythmes scolaires est le plus grand échec de la politique catastrophique menée par Vincent Peillon dans l'éducation nationale".Il "demande donc solennellement au Premier ministre de s'engager devant les parlementaires au retrait pur et simple de la réforme" qu'il convient d'examiner "sous le prisme du pragmatisme budgétaire et du consensus avec la communauté éducative".
Christian Estrosi avait annoncé en janvier qu’il consultera à nouveau les parents d’élèves à la fin de l’année scolaire sur la réforme des rythmes et qu’il se conformera à leur souhait.