VIDEO. Port du masque, fin de la pandémie... Les réponses d'Olivier Véran, ministre de la Santé à Nice

Le ministre des Solidarités et de la Santé était en visite au CHU de Nice ce jeudi 17 février. Retour sur ses annonces et précisions quant à la pandémie.

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Olivier Véran, Le ministre des Solidarités et de la Santé était en visite à Nice ce jeudi 17 février. 

Retour sur ses annonces en 3 points :

Quels moyens pour compenser la pénurie de médecins ?

 Olivier Véran : "Pour former un maximum de médecins, nous avons supprimé le "Numerus clausus." Pour compenser le manque de médecins, nous développons les pratiques avancées pour des infirmiers qui acquièrent de nouvelles compétences   pour avoir plus d'actes et ainsi libérer du temps médical. Nous avons déployé plus de 2000 assistants médicaux, ce qui n’avait jamais existé dans notre pays pour ainsi libérer du temps médical et enlever la charge administrative des médecins.

C'est officiellement pour défendre le plan France 2030 que le ministre de la Santé était à Nice. Un plan qui  prévoit 7 milliards et demi d'euros pour l'innovation dans le secteur de la santé.

Olivier Véran n'a pas pu échapper au contexte sanitaire et social, il était attendu par des manifestants devant l'hôpital L'Archet. Une délégation Force Ouvrière a été reçue par le ministre. 

Une trentaine de personnes "antivax" se sont aussi rassemblées et tenues à distance par la police "Véran menteur !" Entonnaient-ils lors de la cette visite.

La fin d'Omicron signe-t-elle la fin de la pandémie ?

Olivier Véran : "cela ne signifie pas la fin de la pandémie, probablement pas. J'ai discuté avec le médecin infectiologue ici à Nice et il me disait qu'on aura d'autres modalités de circulation de ce virus. Personne ne peut vous dire sur la planète raisonnablement : il n'y aura jamais plus de variant !" 

La fin du port du masque mi-mars est-elle prématurée ? 

La levée des mesures sanitaires mi-mars concernant le port du masque et le pass vaccinal dépend de "deux critères indispensables", le nombre d'hospitalisations et le taux d'incidence du Covid-19, a précisé ce jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran.

Le choix de la mi-mars n'est pas un choix qui se fait au hasard, il repose sur le principe selon lequel plus aucun hôpital n'est obligé de déprogrammer des soins à cause du Covid, ce qui n'est pas encore le cas.

Olivier Véran.

La levée des mesures "sous-entend que l'activité a repris un rythme de routine, et ça je l'ai estimé entre 1.000 et 2.000 patients Covid en réanimation, il serait inutile et excessif que je vous donne un chiffre à l'unité près", a précisé le ministre.

D'autre part, "il faut que le virus circule le moins possible. Or, le taux d'incidence se divise quasiment par deux chaque semaine, donc dans quatre semaines, s'il continue sur cette dynamique, on sera revenu à un taux extrêmement faible nous permettant de lever les dernières mesures sans prendre de risques de faire flamber l'épidémie", a-t-il ajouté.

"Le dernier paramètre, c'est que nous avons fonctionné par paliers de 15 jours depuis plusieurs mois pour lever des mesures, c'est le temps nécessaire pour vérifier qu'il n'y a pas d'impact négatif de la levée des mesures de freinage", a aussi observé M. Véran.
"La mi-mars correspond à la croisée de ces trois paramètres: des hôpitaux en état de fonctionner normalement, un virus qui circule mais très faiblement, et suffisamment de recul par rapport au 28 février, date à laquelle on pourra enlever les masques là où il y a le pass, pour pouvoir ensuite supprimer le masque en intérieur, et supprimer le pass vaccinal avec la possibilité de le conserver dans certaines situations à risques", a résumé le ministre.

Avec AFP

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