Le ministre de l'Education Nationale s'est dit mardi sur France 2 "favorable" à un renforcement de l'enseignement des langues régionales au moment où le Sénat entame aujourd'hui l'examen de son projet de loi. Le nissart et l'occitan sont concernés.
"Plus de 200.000 élèves en France aujourd'hui bénéficient de cet enseignement. j'y suis favorable, je suis prêt à le développer. Un amendement a été déposé en ce sens, il y avait déjà eu des progrès à l'Assemblée nationale, nous allons poursuivre".
Une disposition favorisant l'enseignement des langues régionales dans le projet de loi sur l'école avait été amendée par les députés en mars.
Le projet prévoit désormais "qu'après accord des représentants légaux des élèves (...), les professeurs peuvent recourir aux langues régionales chaque fois qu'ils peuvent en tirer profit pour leur enseignement de la langue française". Une disposition insuffisante aux yeux des défenseurs de ces langues.
Au Pays basque, en Bretagne, en Corse, en Midi-Pyrénées ou encore en Alsace, le gouvernement a également été critiqué par les défenseurs des langues régionales qui reprochent à François Hollande sa "promesse non tenue" de ratifier la charte européenne des langues régionales.
Concernant son projet de loi, Vincent Peillon a répété son opposition à inclure la théorie du genre dans l'enseignement. "Personne n'y a jamais pensé (...). Je suis contre la théorie du genre, je suis pour l'égalité filles/garçons. Si l'idée c'est qu'il n'y a pas de différences physiologiques, biologiques entre les uns
et les autres, je trouve ça absurde".
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