La convocation de Philippe Vardon, chef de file du mouvement identitaire Nissa Rebela, a été renvoyée jeudi au 4 avril devant le tribunal de police de Nice, pour des faits présumés de violence contre un militant du Front national qui distribuait des tracts lors des élections cantonales de 2011.
L'audience initialement prévue le 15 novembre, renvoyée une première fois, a été une nouvelle fois reportée à la demande de M. Vardon, a indiqué Sébastien Bonnier, la victime présumée.
M. Vardon estime avoir agi après une "provocation" de la part de M. Bonnier, un des responsables du Front national de la jeunesse (FNJ) dans les Alpes-Maritimes.
M. Bonnier, lui, affirme avoir été agressé par le militant identitaire, alors qu'il distribuait des tracts le 18 juin 2011, près d'un magasin que tient M. Vardon, à Nice.
Les deux hommes avaient porté plainte, mais le procureur de l'époque, Eric de Montgolfier, avait classé sans suite. M. Bonnier avait alors décidé de faire citer directement à comparaître son agresseur présumé devant le tribunal de police.