Les cadavres d'une dizaine d'animaux, ainsi que 17 chiens maltraités ont été découverts par les gendarmes et la Société Protectrice des Animaux. Le procureur de la République a pris la décision d'intervenir dans une propriété privée, après le dépôt de plusieurs plaintes par des riverains.
Pour 2 chiens, c'est la fin du calvaire. Affamés, rongés par les parasites, ils portent encore les stigmates d'une maltraitance. Ils sont désormais entre les mains des vétérinaires de la SPA.Ils vivaient sur les hauteurs de Sospel, sur une propriété hors du temps occupée par 2 frères.
Les cages ont été bricolées avec quelques planches, de la tôle ondulée et du grillage de fortune.
Sans portes, sans portail à l'entrée de la maison, en toute liberté, ils pouvaient effrayer les passants.
C'est suite aux plaintes des riverains et de la SPA, que le procureur de la République, a fait intervenir les gendarmes de Sospel.
En plus des 17 chiens confiés à l'association, un charnier d'une dizaine de corps d'animaux a été mis au jour.
Les 2 frères devront répondre en correctionnelle le 22 octobre prochain des charges de blessures involontaires, sévices graves, actes de cruauté et détention de chiens non identifiés.
