Une addition salée pour le propriétaire de deux bars à hôtesses de Cannes

Présidé par Marc Joando, le tribunal correctionnel de Grasse a lourdement condamné Hariot Jacopini : trois ans ferme pour lui, 2 ans pour son épouse sans oublier des amendes, un million d'euros et le double en avoirs financiers.

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Le propriétaire de deux bars à hôtesses bien connus  à Cannes, le Barracuda et le Sun Night, a comparu avec son épouse et 6 autres personnes pendant deux jours devant le Tribunal Correctionnel de Grasse. 
Hario Jacopini, 82 ans,  devait répondre de proxénétisme aggravé.

En novembre 2010, les forces de l'ordre effectuent des contrôles dans les établissements de nuit. Ils suspectent  les hôtesses, chargées de faire consommer les clients, de  surfacturer  le prix des consommations en échange de  prestations sexuelles...
La justice ouvre alors une information judiciaire  pour « proxénétisme aggravé en bande organisée ». Lors des perquisitions, plus de 200 000 euros et des armes seront  saisies et les deux établissements seront fermés.

Des condamnations conformes aux réquisitions du Procureur

Le procès aura duré deux jours. L'avocat du couple Jacopini plaidera la nullité de la procédure et demandera la relaxe, mais pour le procureur Philippe Tocanier, les enregistrements des hôtesses ne laissent guère de doute: il s'agit bien d'un système organisé, avec de la prostitution à l'intérieur et à l'extérieur des établissements.
Présidé par Marc Joando, le Tribunal a tranché:  trois ans de prison pour Hariot Jacopini, et 500 000 euros d'amende, deux ans pour sa femme et
350 000 euros d'amende sans oublier la confiscation d'avoirs financiers ( deux millions). Ils ont été libres pour l'instant  car ils avaient été placés en détention préventive pendant 6 mois. Les autres protagonistes écopent de peines de prison avec sursis et d'amendes.
Les époux Jacopini  pourraient faire appel de ce jugement.

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