Vote sur l'état d'urgence: les députés des Alpes-maritimes et du Var aux abonnés absents

L'Assemblée nationale a voté lundi soir l'article 1er du projet de révision constitutionnelle visant à inscrire dans la loi fondamentale le régime de l'état d'urgence, Aucun des 17 députés des Alpes-maritimes ou du Var n'a participé au voté sauf Eric Ciotti qui s'est abstenu.

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Aucun député du Var

Ce premier volet du projet de loi constitutionnelle, qui prévoit que l'état d'urgence sera "décrété en Conseil des ministres" soit "en cas de péril imminent résultant d'atteintes graves à l'ordre public", soit en cas de "calamité publique" (événements naturels), a été adopté par 103 voix contre 26. Alors que l'assemblée nationale compte 577 députés. 448 députés n'ont donc pas participé au vote. Et ceux des Alpes-maritimes et du Var ont surtout brillé par leur absence. Aucun député du Var ( Geneviève Levy, Philippe Vitel, Jean-Pierre Giran, Jean-Michel Couve, Georges Ginesta, Josette Pons, Jean-Sébastien Vialatte et Olivier Audibert Troin, tous LR ) n'étaient présents.

Un seul des Alpes-maritimes

Ceux des Alpes-maritimes n'ont pas fait beaucoup mieux. Seul Eric Ciotti était dans l'hémicycle au moment du vote. Il s'est abstenu. Charles-Ange Ginesy (LR), Jean-Claude Guibal (LR), Christian Estrosi (LR), Lionnel Luca (LR), Jean Leonetti (LR), Bernard Brochand (LR), Rudy Salles (UDI) et Michèle Tabarot (LR) étaient tous absents. Certes, ce sont tous des députés de l'opposition et ils ont suivi les consignes de leur groupe. Car seuls 10 députés Les Républicains sur 196 ont pris part au vote. Et 2 sur 29 pour le groupe UDI. 

Ainsi, alors qu'il s'est exprimé à de nombreuses reprises sur le sujet, Christian Estrosi, député-maire de Nice et président du conseil régional PACA  est resté dans la région lundi, pour présenter un nouveau dispositif de la mission locale pour les jeunes et pour s'afficher avec les reines du carnaval de Nice avec Rudy Salles, autre député des alpes-maritimes, qui lui, a également participé à une réunion UDI sur les primaires. 

Incompréhension

Ces très nombreuses absences n'ont pas été du goût de tous. Comme l'essayiste Raphaël Glucksmann ou Alexis Corbière, secrétaire national du parti de gauche:



François Hollande a souhaité le 16 novembre devant le Parlement réuni en Congrès trois jours après les attentats un nouveau "régime constitutionnel" pour l'état d'urgence. Selon Manuel Valls, cela doit permettre d'encadrer "strictement les motifs de son déclenchement et de sa prorogation", repris de la loi de 1955, loi qui a créé ce régime d'exception en pleine guerre d'Algérie et été durcie en novembre.



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