Michèle Rivasi, candidate au 2 ème tour de la primaire écologiste, a convié ses militants ce samedi à un "pique-nique citoyen", au barrage de Bimont, au pied de la Sainte-Victoire. L'entre-deux tours s'annonce très serré entre la candidate députée européenne et Yannick Jadot, son rival.
Les deux candidats au 2ème tour de la primaire écologiste, Yannick Jadot et Michèle Rivasi, poursuivent leur campagne dans une bataille très serrée. Le vote est prévu le 7 novembre, et les candidats ne cessent de rallier de nouveaux soutiens.
Michèle Rivasi, la député européenne d'EELV, s'est posée ce samedi en pleine nature pour un pique-nique, au pied de la Sainte-Victoire, sur la commune de Saint-Marc de Jaumegarde.
Le choix du lieu n'est pas un hasard pour l'écologiste. Il s'agit d'un Grand Site classé.
La réunion a lieu précisément au barrage de Bimont, dont le système hydraulique est "comme un écho incessant de touTEs les écologistes aux Énergies Renouvelables", précise son équipe.
Plusieurs cadres du parti, en soutien
Jeudi, Michèle Rivasi elle a engrangé le soutien de plusieurs cadres régionaux et parlementaires proches de Cécile Duflot, dont Marine Tondelier, membre du bureau exécutif d'Europe Ecologie-Les Verts.
Dans un appel signé par 33 membres d'EELV, dont la sénatrice Esther Benbassa et le député Jean-Louis Roumeguas, ces cadres du parti expliquent que le "biotope écologiste" se caractérise par "des pratiques qui sont souvent des alternatives
au système, ou en rupture avec lui". Ils décrivent leur engagement militant comme "une insurrection".
Si "la sanction des militants n'est pas dirigée contre les personnes", l'élimination sèche de Cécile Duflot, au premier tour de la primaire le 19 octobre dernier, "solde" le "passé récent" et tumultueux du parti, estiment-ils.
Jadot, coupable de "zigzags"
Pour les signataires, Yannick Jadot, concurrent de Michèle Rivasi au second tour le 7 novembre, s'est rendu coupable de "zigags" en appelant en janvier à l'organisation d'une primaire de toute la gauche, y compris le PS.
Or, jugent-ils,
dans une situation politique confuse, il vaut mieux affirmer son indépendance totale vis à vis des istitutions, des lobbies, des puissants dont le PS
"Il faut une écologie d'en bas, susceptible d'être incarnée par une combattante digne de l'histoire de l'écologie sociale, or Michèle Rivasi incarne une écologie de combat et de terrain qui est la nôtre", poursuivent-ils.
Peu connue, mais "mérite de l'être"
"Michèle n'est pas connue et mérite pourtant de l'être, puisqu'elle représente ce qu'il y a de meilleur dans l'écologie : l'enracinement jusqu'à l'entêtement dans la désobéissance civile et l' expertise citoyenne face aux lobbies de toutes sortes", assurent les signataires.
Egalement député européen, Yannick Jadot a aussi recueilli lundi le soutien de plusieurs cadres régionaux du parti, dont le très respecté maire de Grande Synthe, Damien Carême.