Les goélands (gabians en occitan) trop bruyants font craquer des habitants à Aix-en-Provence

Des habitants du quartier d'Encagnane à Aix-en-Provence n'en peuvent d'entendre les cris stridents des goélands (aussi appelés gabians en occitan) sur les toits de leurs immeubles. Ils ont créé un collectif "Vos gueules les mouettes" et demandent des mesures pour limiter leurs nuisances.

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"Vos gueules les mouettes", c'est le nom du collectif créé par un habitant d'Encagnane, un quartier d'Aix-en-Provence. L'exaspération de Jean-Paul Sanchez est on ne peut plus claire, il n'en peut plus des cris stridents que font les oiseaux sur les toits des immeubles. Mais la référence cinématographique à "vos gueules les mouettes" fausse un peu la réalité, car il ne s'agit pas de mouettes bretonnes mais de goélands, plus connus sous le nom de gabians sur nos rives de la Méditerranée. 

Ainsi, ces gabians gâchent la vie de ces habitants depuis 2007, comme l'explique l'initiateur du collectif interrogé par 20 minutes qui publie l'information : "On ne comprend pas pourquoi de plus en plus de mouettes viennent ici alors qu’on est à plus de 20 kilomètres de la mer. Et il n’y a pas de décharge aux alentours". L'Aixois raconte aussi : 

elles vont même jusqu’à attaquer le chat d’une habitante directement sur son balcon.

Le gabian est effectivement carnivore, comme l'atteste cette photo d'un spécimen marseillais, pris un rat dans le bec :
Il n'y a pas qu'à Aix-en-Provence, que les oiseaux piailleurs mettent les nerfs à vifs des habitants. A Marseille, aussi. Les plaintes sont régulières sur les réseaux sociaux: 
Certains, excédés, leur règleraient bien leur compte définitivement :
Mais pour bien comprendre l'ampleur du problème, écoutons l'objet du grief, grâce à cette vidéo prise dans le Pays d'Aix :
A la longue, en période de nidification, surtout de mars à mai et après la naissance des petits qui réclament à becqueter, ça à de quoi énerver, en effet. 

Euthanasie et destriction de nids 


Sous la pression des nombreuses plaintes, la ville de Martigues a décidé en mars de former des agents des services du patrimoine, des cimetières, des sports et d'Allô Martigues à la stérilisation des œufs, seule façon d'éviter leur multiplication. En début d'année, la ville de Marseille avait pour sa part fait renouveler son arrêté autorisant l'euthanasie des volatiles blessés et la destruction des nids contenant des oeufs pour limiter les naissances dans le centre-ville. 
Pour sa part la LPO n'a pas manqué de critiquer cette mesure à l'encontre d'une espèce protégée, alors que pour l'association le premier problème à régler serait celui des ordures ménagères qui attirent les oiseaux en quête de nourriture. Selon elle, un tel arrêté ne peut qu'au mieux déplacer le problème et inciter les goélands à chercher à manger ailleurs.  La solution, également réclamée par le collectif aixois n'est donc peut-être pas la panacée. 


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