Rachat de La Provence : la cour d'appel statue sur la suspension du véto de Xavier Niel

Ce lundi après midi, la cour d'appel d'Aix-en-Provence devait confirmer ou non la décision de suspendre le droit de véto de l'homme d'affaires. Une mesure qui avait été prise pour faciliter le choix du repreneur. La décision a été mise en délibéré au 7 avril prochain.

Le combat pour le contrôle du groupe de presse régionale La Provence pourrait connaître un nouveau tournant.

Ce lundi après-midi, la cour d’appel d’Aix-en-Provence devait statuer concernant le droit de véto de Xavier Niel. Il avait été levé pour fluidifier les démarches de reprise.

Pour rappel, 89 % du capital social est en jeu depuis le décès de l’homme d’affaires Bernard Tapie. Xavier Niel est d’ores et déjà en possession de 11 % du capital.

En janvier dernier, le tribunal de commerce de Marseille avait suspendu le pacte d'actionnaires qui offrait un droit de véto à Xavier Niel, en tant qu'actionnaire minoritaire, sur tout candidat au rachat des 89% de GBT (Groupe Bernard Tapie).

La clause d'agrément "fait obstacle au processus de réalisation des actifs de la liquidation judiciaire du Groupe Bernard Tapie (..) et constitue un trouble manifestement illicite", écrivait le juge du tribunal de commerce de Marseille dans son ordonnance de référé.

Une décision dont avait fait appel Xavier Niel. La décision a été mise en délibéré et sera rendue le 7 avril. Si la cour estime que le droit de véto de Xavier Niel doit être maintenu, le bras de fer pourrait reprendre.

Voilà plusieurs mois que NJJ, la holding de Xavier Niel, et la CMA-CGM s’affrontent pour racheter les parts détenues par le groupe de Bernard Tapie.

Aux 20 millions d’euros mis sur la table par NJJ, Rodolphe Saadé, patron de l’armateur CMA CGM, a répondu par une proposition d’achat de 81 millions d’euros.

Le ton était monté d’un cran début mars lorsque Xavier Niel s'était rendu au siège du journal et avait été raccompagné à la porte de La Provence.

Le président-directeur du journal, Jean-Christophe Serfati, lui avait demandé de quitter les lieux. Aujourd’hui, rien n'est sûr concernant un possible rachat. Les 850 salariés sont encore dans le flou.

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