Soupçons de radicalisation chez deux gardiens de prison à Arles, une inspection en cours

Une inspection est en cours suite à un tract syndical dénonçant la radicalisation de deux gardiens de prison à la maison centrale d'Arles. Les agents refusent de serrer la main de leurs collègues femmes.Le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas a promis mercredi des "sanctions".

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
"Quand on est surveillant, on sert la République. On doit donc respecter les valeurs qui sont celles de la République. Ce n'est pas une option, c'est une obligation. C'est même un devoir", a déclaré le ministre de la Justice, interpellé à l'Assemblée nationale lors des questions au gouvernement.

"Dans le cas d'espèce, j'ai donné des consignes extrêmement fermes aux dix directeurs interrégionaux. (...) Dans le cas d'espèce, les personnels en question ont déjà 
été convoqués. Les sanctions seront prononcées",
a conclu le garde des Sceaux. "Leur comportement n'est pas déontologique, il n'est pas en adéquation avec ce
qu'on attend du personnel pénitentiaire"
, a estimé Bruno Boudon, secrétaire régional de l'UFAP, évoquant le cas de ces deux gardiens, musulmans, de la maison centrale d'Arles.
"Comment peut-on faire confiance à un agent qui refuse de serrer la main d'un autre agent, refuse également de lui parler au prétexte que c'est une femme sous couvert de son idéologie ou croyance personnelle?", avait également dénoncé un autre syndicat, la SPS, dans un tract. "C'est une attitude anormale dans une maison centrale et dans l'administration, on veut que cela cesse et que l'administration prenne ses responsabilités et que la laïcité s'applique", a déclaré Cyril Antolin, secrétaire régional du SPS.
Les deux gardiens en question refusent de serrer la main à leurs collègues femmes, mettant en avant leurs "convictions personnelles", a ajouté M. Boudon. 

"Il y a un fait constaté (le fait qu'ils ne serrent plus la main des femmes, ndlr), tout autour, on démêle le vrai du faux", a commenté un porte-parole de l'administration pénitentiaire, évoquant un cas "très très atypique". "Nous sommes très attentifs à toute suspicion de radicalisation", a-t-il poursuivi: "Une inspection est en
cours."
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information