Le chef des "Arômes" de Gémenos a préparé le repas de Noël pour les bénéficiaires de l'Association Urgence et Solidarité à Aubagne. Une façon de mettre en lumière le travail de ces bénévoles qui oeuvrent chaque jour pour aider les sans-abris de la commune.
Ambiance de fêtes dans les cuisines d'Urgence et Solidarité à Aubagne. Le chef du restaurant "Les Arômes" de Gémenos est aux fourneaux. Aujourd'hui, il prépare le repas de Noël pour les SDF de l'association et il a mis les petits plats dans les grands.
Toasts au foie gras, Lotte de Bretagne et poires aux chocolats. Que des produits bio et de qualité, comme dans son auberge. "Ce sont des clients comme les autres", souligne-t-il avec un grand sourire. Un seul impératif : ravir les papilles !
Coup de chapeau aux bénévoles
Le chef s'affaire avec les bénévoles, c'est avant tout pour eux. Et il leur tire son chapeau:"Ils sont tout seuls et ils se débrouillent pour trouver des dons de matière première, explique Thierry Besset, le but de les mettre en valeur".Moi je viens aujourd'hui et il y a la presse, mais eux ils sont là tous les jours, dans l'anonymat.
Chaleur et dignité
Les bonnes odeurs réchauffent les coeurs. Christina vient ici chaque jour boire son café. L'association aide la jeune femme à garder sa dignité malgré sa situation d'errance."On n'a pas tous de la famille, à qui on peut dire "je te dépose mon linge, tu me fais tourner une machine, je peux me laver et être prpopre pour chercher du travail", dit-elle,
Une douche, un repas, un coup de main avec les démarches administratives, l'asssociation assure l'essentiel pour ses bénéficiaires, chaque année plus nombreux.moi je leur dis bravo.
Une demande en hausse
Depuis 25 ans que l'association existe, elle a vu défiler dans ses locaux une pauvreté de plus en plus grande. Daniel Fraysse, président de l'Association Urgence et solidarité précise : "Depuis 2005, l'association s'est orientée vers les personnes sans domicile fixe pour répondre aux besoins".Des besoins grandissants malgré les efforts, mais pas quoi le le décourager : "S'il y a en une ou deux personnes qui retrouvent un logement, ça fait du bien et on se dit "on ne l'a pas fait pour rien", mais ça prend des années". L'association s'appuie sur une cinquantaine de bénévoles et est toujours en recherche de bonnes volontés.