Cadarache : simulation d'une catastrophe nucléaire

Le secret du scénario a été bien gardé jusqu'au déclenchement de l'accident nucléaire simulé ce mardi à Cadarache. Il doit permettre aux services de l'Etat, aux salariés du site et aux populations locales de tester le dispositif d'alerte et la coordination des secours en cas de risque radioactif. 

Les sirènes d’alerte du CEA de Cadarache ont retenti ce mardi sur le site et sur les sept communes environnantes : Beaumont-de-Pertuis, Corbières, Ginasservis, Rians, Jouques, Saint-Paul-les-Durance et Vinon-sur-Verdon. Voilà ce que les habitants ont entendu : 

10 heures d'alerte

Ces 15 minutes d’alarme signalent la survenue d’un accident nucléaire. Heureusement il ne s’agit que d’une simulation mais les interventions des différents services et acteurs concernés doivent être au plus près des conditions réelles. C’est pourquoi l’ensemble du scénario catastrophe, imaginé par l’IRSN, a été gardé secret, origine, nombre de victimes, importances des dégâts… Les détails seront dévoilés au fil des heures de la journée. L’exercice doit durer 10 heures. Il va mobiliser les préfectures des Bouches-du-Rhône, des Alpes de Haute-Provence, Var et Vaucluse, les autorités nucléaires, les mairies, les services de secours, les structures hospitalières, les forces de l’ordre, les mairies et les établissements scolaires.

Tester le PPI

L’objectif est de tester le Plan Particulier d’Intervention (PPI) qui définit l’organisation des secours, en vue de la protection des populations, des biens et de l’environnement, en cas de sinistre dépassant les limites du centre. La simulation d’un accident nucléaire comme ce mardi pour but de tester la bonne coordination de tous les services concernés et de rappeler aux populations les mesures de sécurité à respecter.

Que faire pour se protéger ?

  • je me mets à l'abri : si je suis dehors ou en voiture, j'entre dans le bâtiment le plus proche, je ferme les portes et les fenêtres. Si je suis à l'intérieur, j'y reste et je ne vais pas chercher mes enfants à l'école

  • j'écoute les médias : je ne téléphone pas pour ne pas encombrer les réseaux. Je prends des comprimés d'iode uniquement si les autorités me le demandent.





 

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