Le tribunal de grande instance de Strasbourg a désigné lundi le groupe suisse de sidérurgie-métallurgie Schmolz comme repreneur d'Ascométal, le fabricant français d'acier spéciaux en redressement judiciaire. Il prévoit de reprendre un peu plus de 1.200 salariés sur 1.400.
Les conséquences directes de la décision du tribunal de commerce de Strasbourg vont se faire ressentir dans les Hauts-de-France mais la nouvelle fait des remous jusqu'à Fos-sur-Mer. Le groupe suisse le groupe suisse Schmolz + Bickenbachne a été choisi comme repreneur d'Ascométal et il ne reprend pas le site Ascoval de Saint-Saulve avec ses 300 salariés.
Incertitudes sur l'emploi
Ce choix a de quoi inquiéter les organisations syndicales de Fos qui redoutent une suppression partielle de l'activité de leur usine. Une inquiétude que le maire de Fos-sur-Mer René Raimondi a partagé sur les réseaux sociaux :
Le député de Martigues Pierre Dharréville a également réagi sur Instagram :Solidarité absolue avec les salariés d'Ascométal! La décision intervenue ce matin est porteuse de nombreuses interrogations auxquelles l'Etat et le nouveau propriétaires devront répondre. pic.twitter.com/OLyZXa8TvK
— René RAIMONDI (@ReneRaimondi) 29 janvier 2018
Le groupe Ascométal a été placé en redressement judiciaire le 22 novembre, trois ans après un premier dépôt de bilan qui avait été suivi de sa reprise par des investisseurs français et européens.
82 millions d’euros d’investissements
Ce lundi après-midi, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des Finances, a annoncé pour demain une réunion à Bercy avec les dirigeants des groupes Vallourec et Schmolz & Bickenbach. Il indique également que " ce plan de reprise prévoit l’injection de 82 millions d’euros d’investissements sur les quatre prochaines années dans les cinq sites repris : Les Dunes dans le Nord, Hagondange et Custines en Lorraine, Le Marais dans la Loire, Fos-sur Mer dans les Bouches-du-Rhône.