Un homme vole 4 lance-roquettes et quatre obus de l'armée dans un train parti de Miramas

Un homme de 23 ans a été mis en examen vendredi à Aix-en-Provence pour avoir volé 4 lance-roquettes et 4 obus dans un train de marchandises qui convoyait du matériel de l'armée. Le suspect a été interpellé chez lui à Miramas.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un homme de 23 ans a été mis en examen vendredi à Aix-en-Provence, il est accusé d'avoir volé des lance-roquettes et des obus dans un train de marchandises qui convoyait ce matériel de l'armée.

Le suspect a été mis en examen pour "vol aggravé", a précisé le procureur de la République d'Aix-en-Provence, Achille Kiriakides, sans apporter plus de précisions sur les faits. Le vol a été commis au cours de la dernière semaine de juin, dans un train de marchandises qui traversait la France, entre la base de Miramas (Bouches-du-Rhône) et celle de Brienne-le-Château, dans l'Aube, a précisé une source proche du dossier. 

Caisses non sécurisées


Selon les premiers éléments de l'enquête, les caisses n'étaient "ni plombées, ni sécurisées", a-t-elle ajouté. Au total, quatre lance-roquettes antichars et quatre caisses d'obus, capable de pénétrer des blindages, ont été volés, rapporte Le Parisien qui a révélé les faits.

Les gendarmes de la section de recherches de Marseille, auxquels l'enquête a été confiée, ont pu rapidement identifier le voleur présumé et remonter jusqu'à lui : coutumier des vols de fret, il "repérait les conteneurs isolés" pour y dérober du matériel, selon la source proche du dossier.

Rapidement identifié


Les enquêteurs l'ont interpellé chez lui à Miramas, où le matériel a également pu être retrouvé. L'information judiciaire qui a été ouverte doit permettre de comprendre si le voleur est tombé sur ce matériel par hasard, où s'il cherchait précisément à mettre
la main sur ces armes, une piste qui n'est pour l'heure pas privilégiée.

"Cet incident a conduit la ministre des Armées à ordonner une enquête de commandement qui devra revoir les conditions de transport de munitions par voie ferrée et proposer des mesures, susceptibles d'être mises en oeuvre avec la SNCF, pour en renforcer la sécurisation", souligne-t-on samedi au cabinet de Florence Parly.

Des précédents à Miramas et Istres


En juillet 2015, un vol spectaculaire d'explosifs au centre de stockage de munitions militaires de Miramas avait conduit l'armée à revoir en urgence la protection de ses sites. Au moins 150 détonateurs et des pains de plastiques avaient été volés par des malfaiteurs qui avaient découpé les grillages de l'enceinte militaire. 

En septembre 2016, c'est à la base militaire d'Istres que des caisses militaires contenant notamment des éléments d'armes de poing et d'épaules avaient été volées. Quatre suspects, dont un caporal-chef, avaient rapidement été mis en examen pour leur implication présumée. Quatre mois plus tard, en janvier 2017, un porte-engin et un tractopelle de l'armée disparaissaient près de la même base militaire d'Istres. Ils avaient été retrouvés peu après par les gendarmes.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information
en direct

Enquêtes de Région : Quel avenir pour l'agriculture francilienne ?

regarder