Des agents de Police nationale et policiers municipaux se sont rassemblés jeudi soir devant le commissariat d’Istres en soutien à leurs collègues blessés à Viry-Chatillon et à ce collègue de Belfort, gravement blessé au visage par des coups de cutter. Ce vendredi ils étaient
80 policers, de la Police nationale et de la Police municipale d'Istres se sont rassemblés jeudi soir à 21h45 devant l'hôtel de police de la ville. Ce nouveau rassemblement spontané intervient après qu'un de leur collègue a été blessé gravement au visage par des coups de cutter le jour-même à Belfort, et 12 jours après l'agression de leurs collègues à Viry-Chatillon.
Dénoncer le laxisme de la justice et l'absence de réelles sanctions
A Marseille, ce vendredi vers 14h30, près de 30 voitures de police se sont retrouvées sur le Vieux port, accompagnées d'une dizaine de policiers à vélo et quelques motards de la compagnie de circulation. Soiit une centaine de policiers. Ils sont partis en cortège, toutes sirènes hurlantes vers le Palais de justice. Occasionnant quelques embouteillages.
Autour du palais de justice, la petite centaine de policiers est restée 15 minutes puis tous sont repartis reprendre leur service. Selon un fonctionnaire de la sûreté départementale rencontré sur place, ils tenaient à venir devant le palais pour dénoncer "le laxisme de la justice et l'absence de réelles sanctions", notamment contre les mineurs délinquants, citant l'exemple d'un jeune qui, à 17 reprises, s'est vu infliger un "rappel à la loi". Cela prouve, selon lui, l'incapacité de la justice à sanctionner réellement les jeunes délinquants.
Les policiers sur place ont annoncé qu'ils appelaient à un nouveau regroupement sur le Vieux port ce dimanche à midi, et à minuit pour les équipes de nuit.
Reçus en début de semaine par François Hollande
Les syndicats, qui réclamaient d'être reçus par François Hollande, ont obtenu gain de cause. En marge d'un sommet européen, le président de la République a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi qu'il les recevrait "en début de semaine". Les syndicats comptent "exposer en urgence les préoccupations et attentes des agents", expliquent-ils dans une lettre adressée à François Hollande.