Des généalogistes amateurs ont apporté leur aide à la police marseillaise pour tenter de retrouver et contacter le descendant du poilu Jean Soulagnes, après la découverte d'une lettre datée du 27 mai 1915.
Les policiers marseillais ont reçu une aide inattendue pour mener leur enquête après la découverte de la lettre d'un poilu, il y aune quinzaine de jours à Marseille, lors d'une perquisition dans le cadre d'une affaire de cambriolage.
Mort sans enfant à 24 ans
De nombreux généalogistes amateurs ont plongé dans les archives en ligne dans l'espoir de retrouver un descendant du sergent Jean Soulagnes, né à Marseille et mort à 24 ans sur le front de la Somme en 1915. L'enquête participative a mobilisé une centaine d'internautes.
"On avance très bien, on doit encore faire des vérifications mais la partie familiale de l'affaire a été découverte", a confié dimanche matin Arnaud Louis, chargé de communication à la Direction départementale de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône.
Parent à la 5e génération
Décédé sur le front sans être marié, Jean Soulagnes ne laisse aucun descendant direct. C'est donc à partir de ses parents que les généalogistes ont tenté de trouver un chemin vers un possible parent encore vivant. De l'arbre des parents, Lucien Charles Hyacynthe Soulagnes et Julie Marie Rose Durbec, les plus perspicaces sont parvenus à localiser en Côte d'Or, un parent à la 5e génération, côté paternel, repéré sur le site de généalogie Généanet.
Selon nos informations, un généalogiste a envoyé un message au "parent bourguignon" du poilu sur sa page Facebook, ce dernier a confirmé avoir été contacté par la police et s'est dit "très ému par cette lettre".
De son côté, la police cherche désormais à retrouver le propriétaire de la lettre.
dit Arnaud Louis espère boucler cette belle histoire rapidement. On saura alors, peut-être, comment cette lettre de Jean Soulagnes, écrite sur le front à son ami Jean Audiffen pour qu'il avertisse sa fiancée de sa mort inévitable, a été trouvée dans un appartement du 5e arrondissement de Marseille, parmi d'autres objets issus d'un cambriolage.Et si c'était la famille de Jean Audiffen, le destinataire, ce serait formidable,