Les rues de Marseille sont saturées par les voitures. Pour éviter les embouteillages, de plus en plus de conducteurs choisissent le deux roues pour se déplacer. Conséquences, augmentation du nombre d'accidents et problèmes de stationnement
Ils ne passent plus inaperçu. A deux ou trois roues, ils filent et se faufilent entre les voitures pour gagner du temps, dans une ville où le trafic est saturé. Ils, ce sont ces nouveaux conducteurs, ils ont troqué leur voiture pour un scooter ou une moto.
explique une conductrice de deux-roues. A Marseille 86.000 personnes ont choisi de passer au scooter ou à la moto pour se déplacer. Des véhicules moins polluants qui contribuent à fluidifier le trafic, mais l'ampleur du phénomène a-t-elle été prise en compte ?J'ai un timing à respecter, l'idéal c'est le scooter mais en étant consciente que c'est un danger
En centre-ville, seul 1.000 places de parking sont réservées aux deux-roues. Insuffisant, les scooters et autres motos envahissent les trottoirs et les moindres espaces disponibles.
affirme Marie Bagnoli, présidente de l'association des commerçants du centre-ville.Ils se garent à 9O cm des vitrines... Ca fait une verrue de plus sur l'espace public
Problèmes de stationnement en centre-ville, mais aussi recrudescence des comportements jugés dangereux sur les routes. Entre franchissement de ligne blanche et feux rouge grillés, le nombre d'accidents impliquant les deux-roues augmentent. La police et la gendarmerie renforcent les contrôles et les procès-verbaux...
Reportage : Mélanie Frey, Roger Gasc, Xavier Schuffenecker
A Marseille, les deux roues envahissent de plus en plus les rues et les trottoirs de la ville