Marseille : le prix du polar de l'Evêché décerné à Karine Giebel

Souvent source d'inspiration pour les auteurs de romans policiers, Marseille a son prix du polar, le prix de l'Évêché. L'édition 2019 a été décerné par le patron de la PJ à Karine Giebel pour son roman "Toutes blessent, la dernière tue".

A Marseille, la police auditionne ses suspects à l'Evêché. C'est ainsi que l'on surnomme le QG de la police marseillaise et c'est le nom du prix littéraire décerné par le patron de la PJ à "Toutes blessent, la dernière tue", le roman de Karine Giebel, choisi parmi 13 polars, romans noirs ou thrillers ayant un lien avec le sud de la France.
 
"J'ai reçu des prix, mais c'est la première fois qu'on m'en remet un dans un hôtel de police !" a réagi la romancière de 47 ans. "Toutes blessent, la dernière tue", qui retrace l'histoire d'une enfant achetée au Maroc pour servir d'esclave en France, "n'est pas tendre avec les policiers. Alors recevoir ce prix de l'Évêché m'a surpris, mais je suis très contente!", a souri l'auteure varoise.

Les polars de Karine Giebel ont déjà été primés plusieurs fois (festival de Cognac, prix SNCF...). Ses thrillers se sont vendus à plus d'un million d'exemplaires et sont traduits dans une douzaine de langues, selon son éditeur.

Remis pour la deuxième année, le prix de Évêché est décerné par un jury d'une dizaine de passionnés, dont deux commissaires, deux avocats, un magistrat et des membres des deux clubs Rotary à l'origine du projet. Il permet de récolter des fonds pour une association d'aide à l'enfance, Parole d'Enfant.
  

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