Une quinzaine de tombes ont été dégradées au cimetière catholique de Saint-Louis, dans le quinzième arrondissement. Aucune inscription xénophobe ou raciste n'a été découverte. Le maire de Marseille a réagi fermement à cet acte de vandalisme.
Dix chapelles endommagées, une urne vidée, cinq livres funéraires et dix amphores cassées... C'est le bilan d'un acte de vandalisme perpétré le 7 février dernier au cimetière catholique de Saint-Louis dans le 15e arrondissement de Marseille. L'affaire n'a été révélée qu'hier.Selon la fleuriste Nadine Caccioti, les faits ne se seraient passés que durant le week-end dernier. Elle a constaté les dégâts en ouvrant sa boutique lundi matin. Selon elle, il pourra s'agir de jeunes désoeuvrés, qui se seraient introduits par un portillon toujours ouvert pour laisser libre accès au cimetière.
Sur place, aucune inscription n'a été découverte. L'acte n'a pas été revendiqué.
Jean-Claude Gaudin le maire de Marseille a condamné fermement "la profanation honteuse" de ces tombes. Il a rajouté :
"Je souhaite que ces effroyables actes soient sévèrement punis et je suivrai attentivement le déroulement de l'enquête judiciaire.
Le maire s'est également engagé à ce que la remise en état des tombeaux dégradés soit faite dans les plus brefs délais.Le culte des morts est sacré et quelles que soient les croyances de chacun, tous les lieux de recueillement doivent être respectés.
Une enquête a été ouverte diligentée par la division nord.