Des affrontements d'une intense violence ont éclaté dimanche 19 février entre des supporters marseillais en route pour Toulouse et des soldats parachutistes du 3e RPIMa.
"Le niveau de violence de dimanche, c'était du jamais vu !", raconte ce cafetier dans le journal Le Figaro. Ce dimanche 19 février, son Café faisait partie des rares établissements ouverts. Il raconte l'affrontement entre supporters marseillais et militaires dont il a été le témoin.
Les supporters marseillais étaient en route vers la ville Rose pour le match qui devait opposer l'Olympique de Marseille à Toulouse dimanche soir. Ils faisaient halte à Carcassonne.
Installés en terrasse, les supporters olympiens auraient eu une première altercation vers 15h avec des militaires du 3e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine. Quatre jeunes soldats auraient invectivé les fidèles de l'OM. L'un deux aurait même exhibé un maillot du Paris Saint-Germain pour narguer les Marseillais.
"Ce sont des ultras, des ''fanatiques'', on ne peut pas leur montrer un maillot du PSG comme ça, donc ils ont commencé à s'emporter, mais après quelques palabres, la tension est redescendue.", raconte le responsable du café à nos confrères du journal Le Figaro.
Après un retour au calme de courte durée, une quarantaine de membres du régiment de parachutistes a rejoint la très touristique place Carnot, visiblement "décidés à en découdre". Les coups se sont mis à pleuvoir, entre militaires et supporters, à grand renfort de chaises et de tables de terrasse.
Les Marseillais ont fait reculer les militaires «jusqu'à la caserne par la rue piétonne, avant que la police n'intervienne», relate le restaurateur.
Pas de blessé grave, aucune interpellation
L'arrivée des forces de l'ordre a mis fin à ce spectacle affligeant vers 17h. Les supporters marseillais ont été raccompagnés à leurs cars sous escorte policière alors que les parachutistes des troupes de marine, dont un a été légèrement blessé à la tête, sont retournés à leur caserne.
Aucune plainte n'a été déposée et personne n'a été interpellé, selon le quotidien L'Indépendant.
Ce genre de scène s'était déjà produit il y a quelques années, "avant le Covid" se souvient le restaurateur. Une bagarre impliquant des supporters lyonnais qui faisaient halte à Carcassonne avant d'assister à un match à Toulouse avait notamment eu lieu, mais sans militaires. "Mais le niveau de violence de dimanche, c'était du jamais vu !".