VIDÉO. Mort du forcené retranché, tué par le Raid après avoir jeté un cocktail Molotov et menacé de mort les policiers

Un forcené retranché chez lui après avoir agressé des agents municipaux a été tué par le raid dans le centre de Marseille. Peu avant, il avait menacé de mort les policiers venus l'interpeller et leur avait jeté un cocktail Molotov.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le Raid a abattu l'homme qui s'était retranché dans son appartement, au 4ᵉ étage d'un immeuble situé rue Fontaine d’Arménie, dans le 1ᵉʳ arrondissement de Marseille, a indiqué la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, dans un communiqué.

Jets de projectiles

Plus tôt, l'individu de 34 ans s'en était pris à un agent de la voirie avec lequel il avait un différend récurrent, selon une source policière. Il lui a lancé une boule de pétanque et l'a menacé avec une arme blanche. Le cantonnier a alors appelé la police.

"L'individu était muni d'un Katana, et d'une faucille, il a menacé les agents d'entretien, d'abord en leur jetant des projectiles depuis son appartement, une bouteille de gaz et un pavé", détaillent les policiers de l'intervention.

Des policiers blessés

Retranché chez lui, à l'arrivée de la patrouille, le locataire a lancé un engin incendiaire de type cocktail Molotov aux agents tentant d'entrer en contact avec lui, a précisé la préfecture de police. Des policiers légèrement blessés ont été pris en charge à l’hôpital, a-t-elle ajouté.

"Les fonctionnaires n'ont dû leur salut qu'à leur tenue ignifugée", a souligné Bruno Bartocetti, secrétaire national délégué de la zone Sud de l'unité SGP Police FO.

À l'arrivée des forces de l'ordre, lorsque ces derniers lui intiment l'ordre d'ouvrir la porte, l'individu a répondu "qu'il ne sortira pas, qu'il n'en a rien à faire de la police, et qu'il va nous tuer si nous ne quittons pas les lieux", indiquent les policiers. Les menaces de morts vont être réitérées, selon les agents sur place.

Les policiers racontent qu'ils ont entendu des bruits de verre qui se brisent à l'intérieur de l'appartement, et puis la porte s'ouvre soudain "nous distinguons des flammes, l'individu a fabriqué une arme incendiaire de façon artisanale, à savoir un cocktail Molotov et le jette dans notre direction".

Un gardien de la paix et un policier adjoint sont en face, le policier adjoint "a reçu le projectile aux pieds, les deux policiers sont totalement immergés par les flammes, le gardien de la paix a reçu des éclats de verre, le coupant au niveau des bras et reçoit un retour de flamme. Le policier adjoint ressent des douleurs à l'oreille droite ainsi que des sifflements", tout comme semble-t-il son collègue.

Les autres agents de polices sont aussi touchés par les flammes et présentent des dermabrasions au niveau des bras.

 Au total, les quatre policiers sont blessés à divers degrés.

L'homme menaçait de mettre le feu avec de l'essence

Le Raid a été dépêché sur place. Après négociation, l’homme a menacé d’incendier l’immeuble, indique la préfecture de police. Le raid a ouvert le feu alors qu'il menaçait de passer à l’acte avec de l’essence et un allume-gaz. Il a été mortellement blessé. Le préfet de police et la procureure de la République se sont rendus sur place. L'IGPN a été saisie, selon une source policière.

L'opération avait entraîné la fermeture de la station de métro Colbert de la ligne 1, située à proximité de l'immeuble, qui a rouvert vers 9 heures. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information