Une partie des salariés de Naphtachimie est en grève depuis lundi, à l'appel du syndicat majoritaire CGT. Ils dénoncent des conditions de travail de plus en plus difficiles. Les longues heures de négociations ont permis d'aboutir à quelques avancées.
Plus de la moitié des 480 salariés de Naphtachimie est en grève depuis lundi. Les employés dénoncent des conditions de travail qui se détériorent, et un manque d'investissement qui, selon le syndicat CGT, pose de graves problèmes de sécurité, autant pour les salariés du site que pour les habitations des environs.
La grève à l'usine Naphtachimie, était suivie de près par d'autres entreprises du complexe pétrochimique de Lavéra , comme Kem One, qui achète de l'éthylène produit par Naphtachimie.
Les négociations, qui ont duré de nombreuses heures avec la direction, ont permis des avancées, selon les salariés. L'un d'entre eux explique :
"Tout ne sera pas réglé d'un coup, il y a des dates de réunion pour les conditions de travail, pour améliorer les organisations...
C'est un travail de très longue haleine, il y a un abandon d'une dizaine d'années à rattraper".
Ce soir, il semblerait que les grévistes s'acheminent vers une reprise progressive du travail.
Reportage Labarrière Claire, Lovett Jo & Burlaud Nicolas :
Intervenants : Daniel Bretonnès - Secrétaire CGT du complexe pétrochimique, Antony Celor - Salarié Naphtachimie et Frédéric Pratali - Agent de maîtrise Naphtachimie