Ambiance bon enfant pour ce Marseille-Cassis ensoleillé

Sous un chaud soleil d'automne,  le port de Cassis s'est paré de ses plus belles couleurs entre les reflets de l'eau et les tee-shirts flashys des coureurs pour accueillir la version 2016 de cette mythique course. Ambiance détendue après l'exploit.

Dès 7h ce dimanche matin, les premiers spectateurs ont pris place autour de la ligne d'arrivée pour avoir la meilleure vue sur le finish et encourager leurs amis ou la famille. Peu à peu les bénévoles ont aussi pris place aux différents postes : ravitaillement, bip de dossards ou encore vérification des entrées en tribunes. La course pouvait démarrer.

En attendant les premiers coureurs, certains spectateurs en ont profité pour se baigner ou s'attabler en terrasses. Et derrière les barrières, la foule devenait de plus en plus compacte au fil des heures. Mais aux dires de certains habitués,ce n'était pas la foule des grands crus cette année aux abords de la ligne d'arrivée. Le soleil étant au rendez-vous,  les conditions drastiques de sécurité peuvent avoir eu des répercussions sur l'affluence.
Moins d'une heure après la première vague de départ, les premiers coureurs ont fait une entrée très applaudie sur le port Cassidain...suscitant l'admiration pour ces performances .

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Et puis un flot continu de coureurs s'est engouffré jusqu'à 13h passées ...pour les plus lents. Sur la plage, la tradition a été respectée puisque au fil des arrivées, les coureurs n'ont pas hésité à se jeter à l'eau pour se rafraîchir et pour récuperer de cette épreuve si physique. Des Lillois venus entre amis ont même trouvé que l'eau à 19 degrés était bonne.

Après les professionnels de la course, des anonymes ont tout donné....certains finissant la course à bout de souffle, fiers, réconfortés par leurs amis et famille.

Les pompiers ont même sorti le brancard à l'arrivée pour une concurrente arrivée paralysée par les crampes et criant de douleur. Les masseurs ont eu fort à faire pour détendre les muscles groguis par tant d'efforts. mais le mot de la fin reviendra à cette team ERDF qui a couru pour leur entreprise : " c'est dur mais le Marseille-Cassis c'est vraiment à faire !"