L'homme de 18 ans s'est rendu à l'hôtel de police de l'évêché ce jeudi matin à Marseille. Il se trouvait sur le scooter avec le principal suspect. Les deux hommes auraient mené l'expédition punitive qui a conduit à la mort d'un lycéen de 16 ans lundi après-midi au lycée Camille Jullian de Marseille.
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Agé de 18 ans, l'homme est connu des services de police. Il est venu se rendre ce jeudi matin à l'Evêché à Marseille. Il a immédiatement été placé en garde à vue. Il se trouvait sur le scooter avec le principal suspect qui aurait asséné les coups de couteau mortels au lycéen de 16 ans ce lundi après-midi devant le lycée Camille Jullian de Marseille (11ème arrondissement).
"Lui régler son compte"
Tout est parti d'une dispute entre Mickaël, un lycéen de 16 ans, et une camarade de classe. Celle-ci a menacé le garçon en lui disant que quelqu'un allait venir lui "
régler son compte". A la sortie du lycée, deux hommes en scooter ont frappé à mort le lycéen.
Déjà deux mises en examen
Dans cette affaire, deux mineurs (un jeune homme, qui a reconnu avoir porté des coups de couteau à la victime, et une lycéenne, "commanditaire" présumée de l'opération) ont déjà été mis en examen pour assassinat et complicité d'assassinat et écroués, a précisé le procureur de la République, Brice Robin. Le cas de l'incarcération de la jeune fille doit de nouveau être étudié lors d'un débat contradictoire devant le juge des libertés et de la détention lundi, a ajouté M. Robin.
Connus des services de police
Les deux jeunes hommes soupçonnés dans cette affaire avaient déjà été condamnés à de multiples reprises, la jeune fille, cousine d'au moins l'un d'entre eux, n'avait quant à elle aucune mention sur son casier judiciaire Après une altercation avec la victime en cours d'EPS, quand, selon des témoins, elle est intervenue dans une dispute entre le lycéen et une autre élève de l'établissement, la mineure de 17 ans avait appelé un proche pour "régler son compte" à la future victime, avait expliqué mardi M. Robin, soulignant fermement que les faits n'avaient "strictement rien à voir" avec les attentats de la semaine dernière.
La communauté arménienne sous le choc
A la sortie de son établissement, alors qu'il avait lui-même appelé des proches parce qu'il s'inquiétait de ces menaces, le jeune homme de 16 ans avait été agressé par deux jeunes gens, recevant plusieurs coups de matraque télescopique et de couteau. Un coup de couteau porté sous l'aisselle, qui a sectionné l'aorte, lui a été fatal. Cet homicide a suscité une vive émotion dans la communauté arménienne de Marseille, dont faisait partie la victime.