Exclusion: les demandes d'hébergement ont augmenté de 25 % dans les Bouches-du-Rhône

Dans les Bouches-du-Rhône, les demandes d'hébergement ont explosé cet été et la situation est jugée très inquiétante avec plusieurs centaines de personnes expulsées de campements et bidonvilles à Marseille.

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A peine plus d'un appel sur trois au 115, le numéro d'urgence des sans-abri, a abouti à une solution d'hébergement entre le 10 juin et le 10 juilllet, alors que le nombre d'appels a augmenté par rapport à l'été dernier, selon un baromètre publié mardi.

"Sur les 84.468 demandes d'hébergement effectuées durant cette période dans les 41 départements observés, seules 37% ont donné lieu à un hébergement", selon un communiqué de la Fédération des acteurs de la solidarité (ex-Fnars), qui regroupe près de 850 associations et organismes de lutte contre l'exclusion.

Situation explosive


La situation est particulièrement "explosive" à Paris, avec une hausse des demandes d'hébergement de 9% par rapport à l'été dernier, ainsi qu'en Gironde (+52%) et dans les Bouches-du-Rhône (+29%).

Dans ce département, la situation est très inquiétante avec plusieurs centaines de personnes expulsées de campements et bidonvilles à Marseille, pour lesquelles aucune solution de relogement n'a été trouvée à ce jour, malgré des milliers de logements vacant.
précise le communiqué.

Les premières victimes du manque de places d'hébergement sont les jeunes, selon la fédération, qui note une augmentation de 17% du nombre des 18-24 ans concernés par une demande d'hébergement, "en sachant que plus de la moitié d'entre eux n'obtiennent jamais de réponses positives".

Selon le communiqué, un quart des demandes d'hébergement concernaient des mineurs (5.328 personnes mineures sur 20.845 personnes au total), alors que 47% des solutions d'hébergement proposées aux familles n'étaient que pour une seule nuit.

La vie à la rue aussi dangereuse qu'en hiver


"Face à l'urgence de la situation, la Fédération demande aux pouvoirs publics de trouver rapidement des solutions d'hébergement et de relogement dignes et durables pour les personnes actuellement à la rue, en mobilisant les bâtiments vides et les contingents de logements sociaux", écrit la Fédération des acteurs de la solidarité, qui rappelle que "la vie à la rue est aussi dangereuse l'été que l'hiver".

Selon elle, les derniers chiffres du baromètre "montrent que le système d'ouvertures et de fermetures de places selon les saisons ne fonctionne pas, et que c'est l'ensemble de la politique du logement en France qu'il faut redéfinir"


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