Le groupe marseillais Aline sort son 2e album: la vie électrique

Il y a deux ans, le groupe proposait "Regarde le ciel", un premier album fait de pop anglo-saxonne en français. Cette fois, les Marseillais sont de retour avec "La Vie Electrique" un album au goût des années 80 avec le producteur du célèbre groupe britannique, Stephen Street.

"C'était l'occasion d'aller se confronter à nos modèles, à nos influences, et de voir ce que quelqu'un comme Stephen Street pourrait penser d'un groupe français qui puise allègrement dans l'histoire musicale anglaise", explique Romain Guerret, chanteur et parolier d'Aline, un groupe révélé en 2013 avec "un petit tube, un +tubinet+..." hédoniste baptisé "Je bois et puis je danse".

Reportage BOMBARD François, ESNAULT Laurent, HERREGODS Christian et MALET Jean-Philippe :

Intervenants : Romain Guerret - Chanteur et guitariste d'Aline et Arnaud Pilard - Guitariste d'Aline

C'est la première fois que le producteur britannique, connu pour son travail aux côtés des Smiths (groupe emblématique de la pop britannique des années 1980), de Morrissey mais aussi de Blur ou des Cranberries, travaille avec un groupe français: "On lui a traduit tous les textes en anglais, c'était la condition sine qua non pour qu'il puisse comprendre les atmosphères, les thèmes", ajoute le chanteur.
"Il n'a pas cherché à nous transformer en Smiths ou en Blur, ce n'est pas ce qu'on voulait", continue-t-il au sujet de ce nouvel album enregistré à Bruxelles dans les studios ICP. 

Bercé par "Joe Dassin, Michel Delpech, Yves Simon, Christophe...

Pour les textes, le français est plus que jamais de rigueur chez Aline, formation basée à Marseille et Aix-en-Provence dont le chanteur confesse avoir été bercé par "Joe Dassin, Michel Delpech, Yves Simon, Christophe..."
Le titre de l'album, "La Vie électrique", lui a été inspiré par un ouvrage du même nom de l'écrivain français d'anticipation Albert Robida écrit à la fin du XIXe siècle. "Robida, c'était une sorte de Jules Verne, mais un peu plus terre-à-terre.
Dans ce bel ouvrage, il décrivait la vie en l'an 2000 à Paris. Il imaginait que tout serait électrique", raconte le chanteur.
"Pour moi, la vie électrique, c'est ce qu'on vit, cette espèce de tension et de résignation que je perçois chez moi mais aussi dans la société, chez les gens. C'est comme avant un orage, il y a beaucoup de tension dans l'air mais rien n'éclate et la tension ne fait que monter, les gens sont résignés ou excités...", décrit Romain Guerret, dont les textes viennent teinter d'une touche de mélancolie et de noirceur des mélodies par ailleurs plutôt urbaines et légères - avec AFP -
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