La justice confirme l'assignation à résidence d'un homme soupçonné de lien avec la mouvance islamiste. II aurait pris position en faveur des organisations terroristes Daech et Al Qaïda et semblait proche de certains jihadistes morts au combat. L'intéressé conteste.
Le tribunal administratif de Marseille a confirmé lundi l'assignation à résidence à Miramas (Bouches-du-Rhône) décidée par le ministère de l'Intérieur d'un homme soupçonné de "fréquenter des lieux de rencontres de la mouvance islamiste.
L' homme de 37 ans habitant Miramas avait été assigné à résidence le 18 décembre par décision du ministère de l'Intérieur, dans le cadre de l'état d'urgence. Il avait alors saisi le tribunal administratif d'un référé liberté, estimant que les perquisitions à son domicile n'avaient pas abouti à son inculpation et que l'assignation à résidence, qui l'oblige à pointer trois fois par jour au commissariat, l'empêchait
d'exercer son activité professionnelle et de subvenir aux besoins de sa famille, selon le jugement dont l'AFP a eu connaissance.
L' homme de 37 ans habitant Miramas avait été assigné à résidence le 18 décembre par décision du ministère de l'Intérieur, dans le cadre de l'état d'urgence. Il avait alors saisi le tribunal administratif d'un référé liberté, estimant que les perquisitions à son domicile n'avaient pas abouti à son inculpation et que l'assignation à résidence, qui l'oblige à pointer trois fois par jour au commissariat, l'empêchait
d'exercer son activité professionnelle et de subvenir aux besoins de sa famille, selon le jugement dont l'AFP a eu connaissance.
Pro Daech et Al Quaïda
Selon le représentant du ministère de l'Intérieur, l'assignation "reposait sur des informations précises" des services de renseignement, "faisant état que l'intéressé fréquentait des lieux de rencontre de la mouvance islamiste radicale, avait pris position fin septembre dernier en faveur des organisations terroristes Daech et Al Qaïda et était en contact avec des individus présents sur les zones de combat où qu'il avait été proche de certains jihadistes morts au combat".
Le juge administratif, a confirmé l'assignation à résidence, considérant qu'elle "n'avait pas porté une atteinte grave à la liberté d'aller et venir de l'intéressé ou à la liberté d'exercer son activité professionnelle".
(AFP)
Le juge administratif, a confirmé l'assignation à résidence, considérant qu'elle "n'avait pas porté une atteinte grave à la liberté d'aller et venir de l'intéressé ou à la liberté d'exercer son activité professionnelle".
(AFP)