L'opération aura lieu du 17 au 31 juillet dans de très nombreuses villes de France. Elle a été lancée par la ministre de la Culture ce mardi. L'idée est de transmettre le goût de la lecture aux plus jeunes grâce à des animations sur les plages ou au pied des immeubles. Tout le programme ici.
Transmettre le bonheur de lire aux plus jeunes et notamment à ceux qui ne lisent pas ou peu, telle est l'ambition de la première "Grande fête du livre pour la jeunesse", qui aura lieu dans toute la France du 17 au 31 juillet. Baptisée "Lire en short", cette initiative présentée mardi à Paris par la ministre de la Culture Fleur Pellerin, devrait permettre aux enfants de découvrir, loin du temps scolaire, les livres à travers l'organisation de centaines d'événements sur les lieux de vacances, comme la plage du Roucas, à Marseille, mais aussi au pied des immeubles comme à Bobigny.
Je veux sortir les livres des lieux de lecture pour les amener aux enfants dans les centres de loisirs, sur les plages et dans les villages"
a expliqué Mme Pellerin.
Lire dans une cabane ou sur un transat
Des lectures à voix haute, l'installation de "cabanes végétales" pour découvrir le plaisir de la lecture à l'abri des regards, la mise à la disposition sur desplages de Seine-Maritime de transats où déguster tranquillement les aventures de "Blaise le poussin masqué", du "Club des cinq" ou, pour les plus grands, de "Harry Potter" font partie de la programmation de cette première édition soutenue par le Centre national du livre (CNL) et de nombreux éditeurs dont Gallimard, Hachette, Nathan ou L'école des loisirs. Rien ne sera imposé aux enfants qui auront la liberté de choisir ce qu'ils souhaitent
lire.
Les villes qui proposent des animations "lire en short" en Paca :
Pour l'enfant qui découvre les livres, la lecture importe plus que ce qu'il lit. Qu'il prenne les livres qu'il veut; un jour, il finira bien par rencontrer une strophe, sa strophe, et alors il dira à sa bien-aimée: la courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur"
a dit avec lyrisme Fleur Pellerin, en notant que "la lecture est probablement la plus démocratique des pratiques culturelles".