Pour lutter contre la fraude, la SNCF teste pendant trois mois et depuis ce lundi 11 janvier, un système de barrières automatiques à l'entrée des quais de TGV. La gare Saint-Charles à Marseille et la gare Montparnasse à Paris, sont concernées.
A partir de ce lundi 11 janvier, des dispositifs dit d'auto-validation des billets par les voyageurs sera testé en gare de Paris-Montparnasse et Marseille-Saint-Charles.
Reportage ce lundi de ESNAULT Laurent, DI CESARE Francis et Cambon-Cazal Sophie :
Pour lutter contre la fraude, la SNCF va tester durant trois mois et à partir de ce lundi 11 janvier, un système de barrières automatiques à l'entrée des quais de TGV. La gare Saint-Charles à Marseille et la gare Montparnasse à Paris, sont concernées.
Le test va commencer sur le TGV de 14h45 au départ de la gare Saint-Charles.
A l'instar de ce qui existe déjà dans le métro, les voyageurs devront valider leur billet pour franchir les portes et accéder aux trains.
Objectifs : renforcer la lutte contre la fraude, qui chaque année coûte à SNCF 300 millions d’euros, et améliorer la sérénité du voyage en TGV. Ces portes d'embarquement TGV ne sont pas comparables aux portiques installés sur le quai Thalys en gare du Nord qui sont eux dédiés à la sécurité.
Dispositif embarquement pour la lutte antifraude en test en gare Montparnasse et Marseille : écoutez @AdeRocquigny https://t.co/itTnkHJtcZ
— SNCF Newsroom (@SNCF_infopresse) 8 Janvier 2016
Le dispositif doit permettre de lutter contre les 300 millions d'euros de fraude -dont 200 millions rien que pour le TGV- dont elle est victime chaque année. A terme, la SNCF espère diviser la fraude par dix.