La marche blanche en hommage à Mickaël Asaturyan, élève du Lycée professionnel Camille Jullian (11e) assassiné devant son établissement lundi 12 janvier rassemble beaucoup de personnes de la communauté arménienne et enseignante.
Lundi dernier, un lycéen se dispute avec une camarade de classe. Celle-ci a menacé le garçon en lui disant que quelqu'un allait venir lui "régler son compte". A la sortie du lycée, deux hommes en scooter ont frappé à mort le lycéen. Ce drame a endeuillée la communauté éducative qui rappelle l'urgence qu'il y a à faire de l'éducation une priorité.
Un rassemblement à été organisé ce samedi à 14 h30 devant l'église des Réformés sur la Canebière.
Les lycéens impliqués, aux mains de la police
Mardi, l'auteur présumé des coups de couteau était en garde à vue. Âgé de 17 ans et demi, il s'est rendu à la police et a reconnu avoir porté deux coups de couteau. Il a été mis en examen mercredi pour assassinat. Le deuxième suspect s'est rendu à la police ce jeudi matin. Le jeune homme originaire de la cité Air Bel (11e) a été placé en garde à vue et interrogé à l'Évêché. Âgé de 18 ans et demi, il a 14 condamnations à son casier judiciaire. La lycéenne de 17 ans, qui avait téléphoné à son cousin pour qu'il vienne «régler son compte» à Mickaël à la sortie des cours lundi, a été mise en examen pour complicité d'assassinat. Elle a reconnu les faits.Les trois lycéens ont été écroués. Ils encourent 30 ans de réclusion criminelle pour assassinat et complicité d'assassinat par instigation.
Reportage de Noemie Dahan
