Dans le quartier de Saint-Henri, les habitants se mobilisent pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de vie et l'absence de réaction des pouvoirs publics. Ils se sentent abandonnés et oubliés.
Rues insalubres, mauvais entretien de la voie publique, fin de certains services publics, saletés... Des problèmes récurrents déplorés par les habitants du quartier de l'Estaque ou de Saint-Henri dans le nord de Marseille.
Laissés pour compte
Les habitants dénoncent un "mépris" et un "abandon" de la part des pouvoirs publics. L'insalubrité, le manque d'entretien de la voirie ou l'absence d'éclairage peuvent s'avérer particulièrement dangereux pour les personnes plus âgées, plus fragiles en cas d'accident.
Les habitants ont décidé de ne pas se taire et confient leurs doléances à Dolorès Almero, une des plus anciennes résidentes du quartier. Militante communiste, elle a décidé d'être la porte-parole des indignations. Elle a rédigé une pétition et obtenu des centaines de signatures. Désormais, ce sont des réponses qui sont exigées.
Portrait de Dolorès Almero
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Interview de Dolorès Almero, le 27 décembre 2016.
Reportage de Marc Civallero, Pauline Guigou