Journée de grève national ce jeudi pour réclamer des hausses de salaires et la défense de l'emploi. Des manifestations étaient organisées dans toutes les grandes villes. Très peu de perturbations ont toutefois été constatées dans l'éducation et les transports.
"Non à la loi Macron, au travail du dimanche, à la réforme du code du travail": des milliers de salariés sont descendus ce jeudi dans la rue à l'appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires, pour réclamer des hausses de salaires et défendre l'emploi.
Deux organisations de jeunesse, l'Unef et l'UNL, appelaient également à la mobilisation.
Des appels à la grève étaient lancés mais très peu de perturbations ont été constatées dans les transports et l'éducation.
Le trafic des trains SNCF Intercités et TER était légèrement affecté. La direction a fait état de 12% de grévistes. A l'Education nationale, les taux de grévistes étaient de 1,6% pour l'ensemble, 1,7% chez les enseignants, selon le ministère.
A Marseille...
Sur le Vieux-Port, 2.400 salariés, selon la police (15.000 selon la CGT,) se sont rassemblés en fin de matinée, sous la bannière de la CGT. "Dans le code du travail, il n'y a déjà pas énormément" pour protéger les salariés précaires, "ce qu'ils font c'est la fin de tout", dit Frank Gaulin, délégué CGT chez Carrefour."Avec la loi Macron, on va travailler encore plus de dimanches", s'est désoée Christine Taraga, délégué CGT Carrefour.