Les manifestants réclament des moyens pérennes pour les lycées de l'éducation prioritaire. A Marseille, entre 100 et 150 personnes se sont rassemblées sur le Vieux-Port.
Il s'agit de la deuxième journée de mobilisation en douze jours, à l'appel du collectif "Touche pas à ma ZEP" et de syndicats, CGT-Education, SUD-Education, FSU, FO Face à cette mobilisation, la ministre de l'Éducation a promis hier lundi, 28 novembre, la création de 450 postes pour les "lycées qui connaissent le plus de difficultés sociales, pour avoir encore moins d'élèves par classe et plus d'adultes dans l'établissement".
Rien ne définit quels sont ces lycées les plus défavorisés, pointaient ce mardi plusieurs manifestants, réclamant "une carte élargie de l'éducation prioritaire" et estimant que deux mois suffiraient pour l'établir. A Marseille, une vingtaine d'établissement est concernée.
Les explications d'une enseignante recueillie par Jacques Bertolotti et Malik Karouche
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