Mobilisation à Marseille pour "sauver le Parc Longchamp"

Les habitants de Marseille réunis en collectifs se mobilisent contre un projet de parking sous-terrain dans le parc du Palais Longchamp.

La menace plane au-dessus des arbres centenaires du Palais Longchamp de Marseille depuis des années. Le projet de construction d'un nouveau parking Cassini-Longchamp de 500 places dans le parc est dans les cartons de la communauté urbaine depuis 2006. Une pétition a même circulé sur la toile pour empêcher la destruction de l'un des derniers poumons verts de l'hypercentre. Une bataille juridique s'est même engagé empêchant le d'avancer sans qu'il soit pour autant annulé. Or c'est ce que demandent ses opposants. Et l'inquiétude de voir le parking se réaliser n'a jamais été aussi forte. Le maire de secteur, le sénateur Bruno Gilles (LR) espère même la pose de la première pierre avant la fin de cette année. C'est pourquoi samedi dernier, plus centaines de personnes se sont rassemblées devant les grilles du jardin zoologique à l'appel des collectifs citoyens SOS  Longchamp et Laisse Béton.  

Arbres centenaires

La construction de ce parking de 485 places, sur 4 étages en sous-terrain pour une surface totale de 3300 mètres carrés, serait donc toujours dans l'air... menaçant directement une vingtaine d'arbres centenaires qui occupent les lieux actuellement.  
Les opposants au parking peuvent compter sur le soutien de l'élue écologiste marseillaise Michèle Rubirola, conseillère départementale EELV, qui s'est exprimé ce mardi sur son compte twitter : 

Je demande un référendum local sur le projet de parking dans le Parc Longchamp à #Marseille. https://t.co/DPaxK6hIyn pic.twitter.com/5Zv31uCjxr

— Michèle Rubirola (@MicheleRubirola) 23 Juin 2015

Au début de l'année, les habitants du quartier Lodi, dans le 6ème arrondissement s'étaient eux aussi mobilisés pour défendre les cyprès, platanes et micocouliers du parc Lévy. devant être abattus pour permettre la construction de logements et d'un parking. Les CRS avaient finalement expulsé les occupants de la première ZAD urbaine de France au bout de huit jours.