Les négociations n'ont pas abouti à la SNCM. Le préavis de grève reconductible est maintenu pour demain 1er janvier. Parallèlement dans un courrier adressé au député Mennucci, Jean-Marc Ayrault promet 30 millions d'euros à la SNCM pour soutenir la trésorerie de la compagnie en 2014.
Ils se sentent lâchés par leurs actonnaires et par l'état. Au terme d'une nouvelle journée de négociations avec la direction de la SNCM, les syndicats ont décidé de maintenir leur péravis de grève pour demain. Tous les syndicats de la SNCM, à l'exception du STC se sont associés à ce mouvement reconductible à partir du 1er janvier. Les syndicats réclament un plan de relance permettant d'assurer la pérennité de la compagnie qui emploie 2.600 salariés. Les syndicats estiment que les promesses n'ont pas été tenu, eux qui avaient signé avec la direction et les actionnaires un accord de compétitivité en juillet dernier validant un projet industriel, avec la commande de quatre nouveaux bateaux et la suppression de 500 postes sans licenciement.
A l'heure actuelle, ils estiment que l'avenir de la SNCM n'est plus garanti.
Les explications de Frédéric Alpozzo, secrétaire général des marins CGT de la SNCM :
"de permettre de couvrir les besoins de trésorerie estimés nécessaires par l'entreprise pour l'année 2014",
dans un courrier au député PS Patrick Mennucci, candidat à la mairie de Marseille. Dans ce courrier dont l'AFP a eu copie, le Premier ministre souligne que ces 30 millions d'euros supplémentaires doivent permettre "surtout de mettre en place les premières mesures de retour à l'équilibre prévues dans le plan d'affaires" de la compagnie maritime.
