Le savon de Marseille est protégé par un label depuis un an : l'Indication Géographique Protégé, l'IGP. Problème : le décret d'application tarde à être publié. L'union des savonneries de Marseille fait signer une pétition sur son site internet.
Un peu partout dans le monde, le savon de Marseille est plagié, imité, copié sans que personne ne puisse l'interdire. Pourtant, depuis le mois de juillet 2013, une loi protège sa fabrication dans la plus pure tradition. Le célèbre cube marseillais a obtenu l'appellation IGP (Indication Géographique Protégée) mais pour l'instant, le décret d'application n'a toujours pas été publié. Une pétition est en ligne pour faire pression sur l'administration compétente.
Le vrai savon de Marseille
Il est composé de 72% d’huile végétale minimum et de 28% de soude. À l’origine, l’huile végétale utilisée était l’huile d’olive seulement, mais de nos jours la méthode traditionnelle autorise l’usage d’autres huiles (arachide, coprah, coco, palme) ou un mélange de plusieurs huiles.
Le savon de Marseille brut se reconnaît à sa forme. Un cube sur lequel est gravé "72% d’huile" et le nom de la savonnerie qui le fabrique. C'est un produit artisanal. Sa couleur est blanche s’il contient de l’huile de palme et de coprah ou verte s’il contient de l’huile d’olive. Son odeur est reconnaissable entre toutes.