La résistante communiste Raymonde Tillon-Nédelec est décédée à l'âge de 100 ans

L'Elysée a annoncé dimanche le décès de la résistante communiste Raymonde Tillon-Nédelec, à l'âge de 100 ans. Elle avait été députée des Bouches-du-Rhone de 1945 à 1951 à la première Assemblée Constituante de la 4ème République.

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Elle était la dernière survivante des 33 premières françaises élues députées à la première Assemblée Constituante de la 4ème République en 1945. La résistante communiste Raymonde Tillon-Nédelec est décédée à l'âge de 100 ans.

Elle avait été arrêtée le 31 mars 1941, condamnée à 20 ans de travaux forcés par le tribunal maritime de Toulon. Emprisonnée tour à tour à Marseille, Toulon et Lyon, elle avait été livrée aux Allemands en juin 1944 et déportée d'abord à Sarrebruck puis au camp de Ravensbrück. Elle s'était évadée le 20 avril 1945 d'une usine de guerre de Leipziget et avait pu regagner Marseille.

Engagée très tôt

Le président François Hollande a salué le parcours exemplaire de cette «femme engagée» très jeune dans l’action syndicale et politique.





Née le 22 octobre 1915 dans les Hauts-de-Seine, Raymonde Barbé avait épousé, en 1935 à Arles, un militant communiste Charles Nédelec avec lequel elle s'installe à Marseille. Elle s'était mariée en secondes noces en 1951 avec Charles Tillon, dirigeant du PCF, ministre, exclu l'année suivante du Bureau politique du parti. 

Employée à l'Union départementale de la CGT des Bouches-du-Rhône, Raymonde Nédélec y fut nommée responsable de la Commission féminine, chargée notamment de défendre les intérêts des femmes syndiquées.

En septembre 1945, elle fut élue conseiller général du 6e canton de Marseille, peu avant d'être élue à l'Assemblée constituante, le 21 octobre, en 3e position dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône sur la liste communiste conduite par François Billoux.

Veuve en 1993, Raymonde Nédélec-Tillon a publié, en 2002, "J'écris ton nom, Liberté", sorte de récit autobiographique


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