Transat Jacques Vabre : les Provençaux Thierry Bouchard et Olivier Krauss deuxièmes chez les Multi 50

Le Multi 50 Ciela Village du Varois Thierry Bouchard et du Marseillais d'adoption Olivier Krauss a franchi jeudi matin à 7 h 14' 51'' la ligne d'arrivée de la 12e édition de la Transat Jacques Vabre, un peu plus de 19 heures après le vainqueur de la catégorie. 

Pour leur première transat en multicoque, Thierry Bouchard et Olivier Krauss ont fait une course fabuleuse. Sans cette avarie aux Canaries, les Provençaux pouvaient prétendre l'emporter chez les Multi 50. Ce jeudi main à 7 H 14' et 51'', heure française, leur Leur Multi50 a franchi la ligne d'arrivée à Itajai, au terme de 7 jours 17 heures 44 minutes et 51 secondes.

L'arrivée 

Arrivée de Ciela_Village (Thierry Bouchard/Oliver Krauss) - ©Transat Jacques Vabre from Ciela Village - Thierry Bouchard on Vimeo.

Ciela Village se classe de la 12e Transat Jacques Vabre. Ils ont réalisé le parcours réel de 6401 miles sur l'eau à la vitesse moyenne de 15,03 nœuds, arrivant 19 heures 15 minutes et 38 secondes derrière le vainqueur.

Thierry Bouchard

Thierry Bouchard a 56 ans. Il est chef d’entreprise et vit à Sanary-sur-Mer, dans le Var. 
Son palmares en Class40 :
2014 :Route du Rhum (abandon suite à une fracture du poignet)
2012 : Transat Québec Saint-Malo (6ème)
2011 :Vainqueur de la GIRAGLIA ROLEX CUP en Class40, vainqueur de la ROMA per Due en Class 40
2010 :Route du Rhum (11ème),  vice-champion du Monde de Class40 à Gijon, vainqueur de la GIRAGLIA ROLEX CUP; vainqueur de la ROMA per Due, vainqueur de la SNIM
2008: 2ème de la Transat Québec-Saint Malo, 3ème de l'Artémis Transat
2007 : Transat Jacques Vabre (10ème)
10 participations aux Tours de France à la Voile, 3 fois 2° et un Titre de Champion de France des équipages.

Olivier Krauss

Olivier Krauss 35 ans, est né en Allemagne, il est arrivé en France à l'âge de 9 ans. Il est directeur de chantier naval et vit à Marseille.
Son palmarès :
Tour de France à la voile de 1999 à 2006, vainqueur amateur en 2000, 2ème en 2004, 2005 et 2006
en Figaro : vainqueur du Challenge espoir Crédit agricole en 2003, vainqueur du National Figaro en 2005, trois Solitaire du Figaro (7ème en 2006) IRC, tois fois vainqueur de la SNIM (2007, 2008, 2011), vainqueur de la Middle Sea Race en 2008
en Class40 avec Thierry Bouchard 
Transat Jacques Vabre - 10ème en 2007
Transat Québec-Saint-Malo: 2ème en 2008, 6ème en 2012
Vainqueur de la Giraglia Rolex Cup en 2010
Vainqueur de la Roma per Due en 2010

Leurs premières déclarations : 

Thierry Bouchard, skipper de Ciela Village (Multi50) :

On a été prudent, on a accéléré que quand c’était possible. Nous sommes contents d’arriver, contents d’arriver en Multi50. Pour une première, nous nous en sommes pas trop mal sortis. Nous sommes contents de nous, même si on pouvait espérer à un moment donné faire mieux. Au final, nous sommes heureux d’être repartis du cap Vert et d’arriver jusqu’ici. Pour nous, c’était un beau challenge, une façon de conjurer le sort d’arriver au bout. 

Au final, nous ne sommes pas trop fatigués. Nous nous sommes beaucoup relayés. La deuxième semaine, nous avons pris du temps pour dormir. La première semaine a été difficile. Mais je pense que l’on a bien géré tout, entre le travail et le repos. Les derniers jours, nous nous sommes reposés. Tout s’est bien organisé dans la durée."


Oliver Krauss, co-skipper :

 On m’avait dit qu’en Multi50, on pouvait vite faire du portant, éviter les dépressions. Cette fois-ci, ce n‘était pas le cas ! On a fait une première semaine ventée au près et sportive. Pour une première, c’était intéressant. Mais finalement, cela d’est bien passé, nous n’avons rien cassé, pas déchiré de voile. On est plutôt contents. Nous avons eu un Pot au Noir plutôt facile par rapport aux autres qui y sont entrés avant nous. C’est bien passé pour nous, mais c’est vrai que l’on a bien cravaché aussi. Nous avons avancé sans trop forcer, tout en faisant avancer le plus vite possible le bateau. On allait voir jusqu’où on pouvait aller.

Le Multi50, ça va très vite. Il faut être beaucoup plus vigilant qu’en monocoque. Le bateau accélère vite. Une risée de 1 ou 2 nœuds, ça fait gagner énormément de vitesse. Il faut être très concentré à la barre, tout le temps. On est dans le stress en permanence, il n’y a pas de répit quand il y a du vent. Au-dessus de 10-12 nœuds, à 15 nœuds par exemple, il faut être actif et vigilant non-stop. »
 

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