La séance des questions au gouvernement, mardi à l'Assemblée, quasi totalement consacrée aux attentats, s'est déroulée dans une ambiance très tendue entre la droite d'un côté, la gauche et le gouvernement de l'autre.
Entre applaudissements debout de la majorité aux mots de Manuel Valls et huées de la droite, cette séance a tranché avec le moment d'union nationale hier lundi lors de la réunion de l'Assemblée et du Sénat en Congrès pendant le discours de François Hollande, qui a été applaudi debout par tout l'hémicycle à Versailles, où la Marseillaise a été chantée.
L'intervention ce mardi, dans un hémicycle au drapeau en berne et quasiment sans siège vide, de Jean Glavany (PS) affirmant que ceux qui s'abstiendraient de l'unité nationale "seraient rejetés aux oubliettes de l'Histoire", a fait bondir l'opposition.
La droite et la gauche s'empoigne
Laurent Wauquiez et Christian Estrosi, tous deux têtes de liste LR aux régionales, sont montés au créneau avec leurs propositions concernant les fichés S. "Il n'y a plus de place pour les demi-mesures", a lancé le premier à l'adresse de M. Valls. "Pourquoi tant de sang versé et tant de larmes pour que vous nous entendiez?", a lancé le second, déclenchant les huées de la gauche.L'échange entre Christian Estrosi et Bernard Cazeneuve :
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