Les réactions et les messages de soutien des chefs d'états étrangers se multiplient après l'attentat de Nice. Barack Obama, le président des Etats-Unis a été le premier a réagir. Plus de 50 pays européens et asiatiques condamnent des "attentats haineux et lâches".
L'attentat qui a fait au moins 84 morts jeudi soir à Nice, a provoqué une vague d'indignation à travers le monde, et les message de "solidarité" affluaient vendredi matin des dirigeants du monde entier.
Barack Obama a fermement condamné "ce qui semble être une horrible attaque terroriste" à Nice. "Nous sommes solidaires de la France, notre plus vieil allié, au moment où elle fait face à cette attaque", a déclaré le président américain dans un communiqué. "En ce 14 juillet (fête nationale marquant la Révolution française de 1789), nous nous rappelons (...) des valeurs démocratiques qui ont fait de la France une inspiration
pour le monde entier", poursuit-il.
"L'Allemagne est aux côtés de la France dans la lutte contre le terrorisme", a déclaré la chancelière allemande, Angela Merkel, depuis Oulan-Bator. "Les mots suffisent à peine pour dire ce qui nous unit à nos amis français".
Le président russe Vladimir Poutine a exprimé vendredi sa solidarité avec la France, qualifiant l'attentat d'"acte barbare" et appelant à continuer "la lutte contre le terrorisme". "La Russie est solidaire avec le peuple français en ce jour difficile", a déclaré le président russe dans un télégramme adressé à son homologue français François Hollande.
Le Prince Albert II de Monaco a envoyé un message de soutien au président Hollande: "Avec une très vive émotion, je veux vous assurer de la solidarité pleine et entière de mon pays, fondée sur la communauté de destin entre la Principauté de Monaco et la République française".
Dans une déclaration commune, les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont "condamné avec la plus grande fermeté l'attaque terroriste barbare et lâche" de Nice.Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a déploré "un jour triste pour la France, pour l'Europe, pour nous tous". "Ceux qui ont été visés par l'attaque étaient des gens qui fêtaient la liberté, l'égalité et la fraternité", a-t-il ajouté.
La nouvelle Première ministre britannique Theresa May a été tenue informée du "terrible incident" à Nice, selon Downing Street qui s'est dit "très choqué etinquiet".
Le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a présenté sur Twitter ses condoléances au peuple français, et dénoncé un "attentat exécrable". UNe minute de silence sera observée à 12h en Espagne.
Conmocionado por las noticias que nos llegan desde Niza y que sigo con preocupación. Mi pésame por las víctimas a todo el pueblo francés. MR
— Mariano Rajoy Brey (@marianorajoy) 14 juillet 2016
Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, qui avait assisté au défilé du 14 juillet à Paris plus tôt dans la journée, a fustigé une "attaque affreuse (...) contre des personnes innocentes durant un jour qui célèbre la liberté, l'égalité et la fraternité".
Le porte-parole du Vatican, père Federico Lombardi, a exprimé, dans un communiqué en français, "de la part du Pape François notre participation et solidarité avec la souffrance des victimes et du peuple français tout entier" en "un jour qui devait être un grand jour de fête".
"La Turquie, toujours aux côtés des États du monde dans la lutte internationale contre le terrorisme, partage la douleur du peuple français", a tweeté en français le Premier ministre turc Binal Yildirim. "Le terrorisme est un crime contre l'humanité, nul ne sait qui et quand il frappera prochainement".
Le président brésilien par intérim, Michel Temer, a condamné "cette abjecte et outrageante action" perpétrée "contre des innocents qui célébraient les valeurs universelles les plus élevées, la liberté des peuples, l'égalité entre les citoyens
et la fraternité".