Conduire quand on est aveugle ou malvoyant, c'est possible

Sur le circuit du Luc, dans le Var, l'association « Ces non-voyants et leurs drôles de machines » proposait ce lundi des tours de pistes à des personnes ayant perdu la vue.


Conduire alors qu'on est aveugle ou malvoyant est désormais possible grâce à l'association « Les non-voyants et leurs drôles de machines ». Son objectif : permettre à des gens atteint de cécité de reprendre le volant, retrouver les sensations d'une vraie voiture : la vitesse, les virages, les bruits du moteur...  Au côté d'une personne voyante pour guide, ils réalisent des tours de pistes. Les stages s'organisent sur une journée sur différents circuits de course en France. Ce lundi 12 décembre, l'association a fait cinq heureux sur le circuit du Luc, dans le Var.

L'idée a germé chez Luc Costermans, lorsqu'il y a 10 ans, il perd la vue, à l'âge de 39 ans. Ferru de course automobile, il décide de reprendre le volant de sa voiture mais aussi de permettre à d’autres personnes, comme lui, aveugles ou malvoyantes, de vivre cette passion qu’est l’automobile. Il fonde alors l'association "Les non-voyants et leurs drôles de machines". En 2008, il décroche ainsi  le record du monde de vitesse pour une personne non-voyante : 308km/h au volant d'une Lamborghini.

Mais le principe est surtout de s'amuser. Sur le circuit du Luc, un prudent 100km/h pour les stagiaires de cette journée, offre déjà de fortes sensations !Michel Bernoin et Didier Beaumont les ont rencontrés :

 

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