Sur les plages varoises, les vendeurs de beignets en grève depuis une semaine n'ont toujours pas repris le travail. Ils affirment ne pas avoir été payés depuis le début de la saison. Le patron se présente au contraire comme un patron modèle.
Mise en cause par une partie de son personnel, Mustapha El Asri a tenu à se montrer comme un patron modèle devant notre caméra.
Si sur une partie de ses employés continue de vendre des beignets, la majorité a cessé le travail, inquiet de ne pas avoir encore été payée pour le mois de juillet. Ils ont reçu des acomptes de 500 euros bien loin des 2500 euros qu'ils réclament. Le point de discorde repose sur le paiement des heures supplémentaires, ils travailleraient entre 7 et 8 heures par jour mais ne serait payé que 4 heures.
L'affaire devrait être traitée par le tribunal des prud'hommes en septembre. De son côté, le parquet de Draguignan a ouvert une enquête.
