Soupçons de fuites au bac : cinq candidats toujours en garde à vue

Cinq candidats au bac étaient toujours en garde à vue mercredi soir soir interrogés dans l'enquête sur des soupçons de fraude concernant des épreuves de maths, a-t-on appris auprès du parquet de Paris. Au total, 19 candidats ont été interpellés mardi et mercredi, du côté de Marseille et de Paris.

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Quatorze d'entre eux ont été depuis libérés. Les fuites concernant les épreuves de mathématiques des séries générales avaient été relayées "par messagerie privée Whatsapp ou par SMS", avait indiqué le ministère, qui avait déposé plainte.

L'enquête, pour "fraude aux examens, abus de confiance et recel" de ce délit, avait été ouverte par le parquet de Paris dans la foulée.

Six candidats au baccalauréat avaient été placés en garde à vue mardi soir et mercredi matin à Marseille et Paris. Au cours d'un premier coup de filet, mardi matin, 13 personnes avaient déjà été interpellées en région parisienne et dans les Bouches-du-Rhône.

Sur ces 13 personnes, neuf étaient rattachées à des établissements d'Île-de-France, quatre à des établissements marseillais. 

Les investigations, confiées à la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne, devront établir si des candidats ont obtenu les sujets en amont et par quel moyen.

Toutes les personnes interpellées étaient candidates au bac il y a quelques jours, précise une source proche du dossier. Des photos des sujets de mathématiques des séries ES et L avaient fuité la veille des épreuves du baccalauréat.

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